A Tanger, la bataille fait rage entre les écoles et instituts privés d’enseignement supérieur. Depuis plusieurs semaines, elles se livrent à une rude concurrence avec l'objectif de recruter un maximum d’étudiants après un exercice difficile marqué par l’impact de la crise sanitaire.
Dans son édition du mercredi 13 octobre, Assabah fait le point sur la situation de ce secteur. D’emblée, la publication rappelle que le défi principal est de faire avec un contexte compliqué, où les parents et, plus globalement, les familles sont fortement impactées économiquement par la crise sanitaire et ses conséquences. Mais, la chute du pouvoir d’achat de certaines familles n’empêche pas les établissements d’enseignement supérieur de la ville du détroit de rester confiants quant à leur capacité d’attirer de nouveaux inscrits.
Même à la mi-octobre, alors que la nouvelle année universitaire est censée avoir déjà démarré, la quête aux nouveaux étudiants se poursuit aujourd’hui encore. Assabah l’explique par deux raisons principales. La première est que plusieurs étudiants attendent la dernière minute pour s’inscrire dans des établissements privés afin de se donner un maximum de chance de décrocher un siège dans des établissements publics. Or, les meilleurs de ces derniers ont tous des capacités d’accueil limitées, ce qui ne permet pas d’accueillir tous les étudiants dont une partie se rabat aujourd’hui sur les établissements privés. L’autre argument est le fait que les familles les plus touchées par les retombées de la crise sanitaire ont dû attendre la dernière minute pour se décider à inscrire leurs enfants dans des écoles privées, le temps vraisemblablement d’avoir un peu plus de visibilité sur leur situation économique.
Dans cette situation, rapporte Assabah, certains établissements parviennent à tirer leur épingle du jeu. C’est le cas particulièrement de ceux qui disposent d’une pédagogie avancée qui assure aux diplômés un avenir professionnel et leur facilite l’accès au marché du travail.