Tanger: 80 ans de prison pour trois frères meurtriers

Arme blanche. (Photo d'illustration)

Arme blanche. (Photo d'illustration) . DR

Revue de presseKiosque360. La cour d’appel de Tanger a condamné trois frères à des peines de prison ferme allant de 20 à 30 ans pour le meurtre d’un SDF. Le quatrième membre de la fratrie a été acquitté. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 20/10/2022 à 19h31

La chambre criminelle près la cour d’appel de Tanger a condamné deux frères à 30 ans de prison ferme chacun, un troisième à 20 ans et a acquitté le quatrième membre de la fratrie. Les mis en cause étaient poursuivis pour le chef d’accusation de coups et blessures ayant entrainé la mort d’un individu.

Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du vendredi 21 octobre, que les faits remontent au mois de juillet dernier quand un passant a découvert le corps de la victime gisant dans son sang près d’une mosquée dans le quartier Casa Barrata de Tanger. La victime, un SDF, a été poignardée à plusieurs reprises et aurait succombé sur le champ à ses blessures.

Avertis, les services de police se sont rendus sur les lieux pour effectuer les premières constatations sur la scène de crime, relever les empreintes et entendre les témoins. Les investigations ainsi que le visionnage des caméras de surveillance ont permis aux enquêteurs d’identifier rapidement les trois frères. Les suspects ont été interpellés et placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête sous la supervision du parquet compétent avant d’être présentés devant la justice qui les a condamnés à des peines de prison cumulées de 80 ans.

Le quotidien Al Akhbar souligne que lors du procès, les trois accusés, qui possédaient une boutique artisanale, avaient déclaré être victimes de violence de la part du défunt. Ce dernier leur réclamait de l’argent régulièrement pour, soi-disant, garantir leur protection comme il le faisait avec les commerçants du souk central de Casa Barrata. Sauf que Les membres de cette fratrie n’ont pas cédé à ce chantage et lui ont tenu tête jusqu’au jour où la victime a agressé l’un d’eux. Très remontés, ils sont passés à l’acte en le poignardant mortellement de nuit près de la mosquée Tarik Ibn Zyad.

Par Hassan Benadad
Le 20/10/2022 à 19h31