Le budget de cette station a atteint 420 millions de dirhams, financés à hauteur de 50% par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), les 50% restants étant couverts par le programme national d’assainissement liquide.
Dans ce contexte, Mohamed Boubekri, directeur régional de l’ONEE –secteur de l’eau– à Laâyoune-Sakia El Hamra, a déclaré dans un entretien avec Le360 que cette station, en tant que projet écologique de type «boues activées à charge moyenne» avec une capacité de 18.600 mètres cubes par jour, est équipée de technologies avancées pour produire de l’électricité par digestion des boues, contribuant à satisfaire 50% des besoins énergétiques de la station. Il a, dans ce sens, salué cette méthode scientifique visant à préserver l’énergie.
Le responsable régional a également mis l’accent sur les équipements sophistiqués qui relient la production à la préservation de l’environnement, notamment la lutte contre les mauvaises odeurs, qui sont éliminées de manière définitive sur place. Il a ajouté que la station dispose d’installations essentielles pour le traitement tertiaire des eaux usées, dans le but de les utiliser pour l’irrigation des espaces verts de la ville, en veillant à une gestion rationnelle de l’eau, sachant que les provinces du Sud sont généralement caractérisées par un climat de rareté des ressources en eau.
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Il convient de noter que la gestion de la station de traitement des eaux usées de Laâyoune coordonne ses efforts avec les autorités compétentes et les services du conseil municipal de la ville. Les camions-citernes sont approvisionnés en eaux usées traitées, pour être utilisées dans l’irrigation des espaces verts de tous les quartiers de la ville, ces zones de vie ont d’ailleurs été récompensées dans des concours internationaux et ont remporté des prix pour la protection de l’environnement à l’échelle du monde arabe.