Six passagers secourus en mer près d’Al Hoceïma: la sécurité des bateaux de plaisance remise en question

Al Hoceïma. . DR

Revue de presseUn bateau de plaisance a chaviré samedi dernier, 17 août 2024, juste après avoir quitté le port de plaisance d’Al Hoceïma. Six membres d’une même famille, qui se trouvaient à bord de ce navire, ont été secourus in extremis, ce qui interroge sur les questions liées à la sécurité et à la délivrance des autorisations pour ces navires de plaisance. Une revue de presse d’Al Akhbar.

Le 19/08/2024 à 20h00

La Protection civile en poste le long des côtes près d’Al Hoceïma, ainsi que les autorités locales de cette ville, se sont retrouvées, samedi 17 août dernier, en état d’alerte après le naufrage d’un bateau de plaisance qui transportait six personnes d’une même famille.

Ce navire de plaisance a coulé juste après avoir quitté le port de la Marina d’Al Hoceïma.

Une catastrophe a été évitée de peu, grâce à l’intervention rapide et efficace des services de la Protection civile qui se trouvaient sur les lieux, ainsi que des sauveteurs qui se sont portés volontaires, et qui se trouvaient à bord d’un autre bateau.

Les six personnes ont pu être secourues et ont été transportées au service des urgences de l’hôpital provincial d’Al Hoceïma, relaie Al Akhbar de ce mardi 20 août 2024.

Une enquête est actuellement en cours, sous la supervision du parquet compétent, pour déterminer les circonstances de ce naufrage, ses causes et les conditions de délivrance des autorisations nécessaires permettant de transporter ce nombre de personnes, indiquent des interlocuteurs du quotidien.

Cet accident, explique Al Akhbar, a remis sur le devant de la scène les questions liées à la sécurité et à l’encadrement de l’ensemble des activités liées aux sports nautiques, afin de remettre de l’ordre dans cette activité, florissante dans la région.

En fait, indiquent les sources du quotidien, «certains propriétaires de bateaux n’ont pas les compétences techniques pour naviguer, puisqu’ils n’ont pas suivi de formation, et ne disposent pas d’autorisation de navigation, ce qui présente un danger aussi bien pour eux que pour les estivants».

Une commission, rappelle le quotidien, s’était déjà rendue dans les plages du nord afin de réaliser une étude, dans le but de mettre un terme à cette anarchie.

Par Mohamed Younsi
Le 19/08/2024 à 20h00