Signature d’une convention relative à la digitalisation du processus d’ouverture des crèches au Maroc

Signature d’une convention sur la digitalisation du processus d’ouverture des crèches

Ghita Mezzour et Mehdi Bensaid lors de la cérémonie de signature de la convention sur la digitalisation du processus d’ouverture des crèches.

Le 21/07/2023 à 19h14

VidéoObtenir l’autorisation administrative pour ouvrir une crèche au Maroc relève du parcours du combattant. Pour mettre fin à cette situation, une convention portant sur la digitalisation de ce processus a été signée ce vendredi 21 juillet entre le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication et le ministère délégué chargé de la Transition numérique et de la réforme administrative.

«Nous avons décidé de digitaliser l’opération de création des crèches à travers un processus simple et efficace, car il n’est plus admis de laisser attendre un investissement pendant presque un an et demi pour obtenir une autorisation» d’ouvrir des classes du préscolaire dans le privé, a affirmé Mehdi Bensaïd, ce vendredi à Rabat, lors de la cérémonie de signature de la convention.

«Au moment où nous avons besoin de crèches, la lenteur administrative pénalise ce secteur et éloigne les investisseurs», a martelé le ministre, soulignant qu’«ouvrir une crèche, c’est alléger les charges des femmes et c’est l’une des raisons qui a poussé à la mise en place d’un processus de digitalisation de ce secteur».

La ministre déléguée à la Transition numérique, Ghita Mezzour, a abondé dans le même sens en soulignant que «l’ouverture de nouvelles crèches au Maroc est très importante dans la phase actuelle du système éducatif», avant de féliciter les équipes des deux ministères pour avoir mis en place ce dispositif numérique «appelé à se développer».

«Le long retard administratif pour la délivrance des autorisations pénalise l’investisseur. Il faut gagner du temps et faciliter la tâche», a-t-elle insisté, indiquant que «ce format de digitalisation sera reproduit en faveur d’autres administrations et services».

Par Mohamed Chakir Alaoui et Fahd Rajil
Le 21/07/2023 à 19h14