La conférence organisée a mis en lumière les progrès révolutionnaires de la médecine 4.0. Avec le professeur Mohammed Cherakoui, vice-président de la recherche à Long Island University et professeur titulaire de la Chaire Louis and Johanna Vorzimer en santé numérique et médecine nucléaire, en vedette, cette rencontre a tracé les contours d’une nouvelle ère de soins sur mesure.
La médecine 4.0 n’est plus un concept flou, mais une stratégie bien définie, prête à être déployée sur le sol marocain. «Akdital sera le premier groupe médical à déployer la médecine 4.0 au Maroc», a proclamé d’emblée le professeur Mohammed Cherkaoui, dessinant l’esquisse d’un partenariat transatlantique d’avenir. Dans ce grand dessein, la conférence n’était pas seulement une vitrine des dernières innovations, mais aussi une plateforme pour présenter une stratégie claire: comment rendre les soins personnalisés disponibles et efficaces grâce à l’intégration de cette dimension 4.0.
Selon Pr Cherkaoui, la médecine 4.0 va au-delà des idées préconçues de télémédecine et de digitalisation. «Il s’agit de reconsidérer notre approche de la médecine comme une voie vers une personnalisation exhaustive des soins», a-t-il expliqué, soulignant l’importance de la gestion sécurisée et efficace des données des patients.
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Ce chercheur internationalement reconnu, classé parmi les 2% des scientifiques les plus éminents au monde, a ensuite exposé sa vision d’une approche pluridisciplinaire, soulignant la nécessité d’une collaboration étroite entre médecins, ingénieurs, data scientists et pharmaciens pour offrir une médecine vraiment personnalisée. «Ces quatre piliers doivent travailler de concert, en parfaite coordination, pour influencer la médecine personnalisée», a-t-il insisté.
Pr Cherkaoui a également partagé les avancées remarquables réalisées aux États-Unis, posant le Maroc en candidat idéal pour suivre cette voie. «Des progrès significatifs ont été réalisés aux États-Unis, et je crois que le Maroc devrait s’engager dans cette voie. Une fois de plus, cela dépend de l’infrastructure et des ressources humaines disponibles. Il est essentiel de former les médecins et les pharmaciens de demain, qui devront également avoir des compétences en ingénierie», a-t-il défendu.
Et de conclure: «En tant que membre de la diaspora marocaine, basé aux États-Unis, je suis engagé dans l’interface entre l’ingénierie et la médecine. J’ai collaboré avec des médecins au cours des 20 dernières années. Avec le groupe Akdital, nous sommes en train de créer une première initiative visant à mettre en place la médecine 4.0 et la médecine personnalisée, où la priorité est donnée au patient pour un accès optimal aux soins de santé».