La semaine dernière, à Rabat, les professionnels de la filière des viandes rouges se sont entretenus avec des directeurs du ministère de l’Agriculture, afin de discuter des mesures à envisager pour contrer les effets d’une cinquième année consécutive de sécheresse, redoutée pour la saison en cours, explique Le Matin du Sahara et du Maghreb de ce jeudi 28 décembre 2023.
«Selon le président de la Fédération Interprofessionnelle des Viandes Rouges (FIVIAR), M’Hammed Karimine, ce phénomène entraîne généralement une baisse des prix des viandes rouges, vu que les éleveurs cherchent à se débarrasser de leurs troupeaux», explique le quotidien.
Cette réaction a déjà eu des répercussions très négatives, les saisons qui suivent les périodes de sécheresse se heurtant à une baisse en effectifs du cheptel. Les prix de la viande rouge oscillent aujourd’hui entre 80 et 85 dirhams le kilo, en fonction des villes et des quartiers.
Le président de la FIVIAR a aussi expliqué qu’il n’y aura pas de diminution de l’offre de bétail pour le rite sacrificiel de Aïd Al-Adha cette année, car selon lui, cette question est encore prématurée, puisqu’il n’est pas encore possible de prédire la quantité des précipitations à venir, laquelle pourrait améliorer le rendement de l’élevage au Maroc, et favoriser son développement dans de meilleures conditions.
«Concernant l’importation des vaches, M’Hammed Karimine a indiqué que la Loi de Finances 2024 prévoit la possibilité d’importer 200.000 têtes, tout en exonérant ces opérations de la taxe sur la valeur ajoutée et des droits de douane», écrit Le Matin du Sahara et du Maghreb.
Le Maroc a déjà importé 80.000 têtes en cette année qui s’achève, le quota fixé de 200.000 têtes n’a donc pas été atteint.
Même cas de figure pour les importations de moutons, dont seulement 300.000 têtes ont été importées, alors que le plafond de leurs importations n’a pas été précisé.