Les premiers résultats de ces recherches archéologiques, effectuées par une équipe de chercheurs et d’étudiants en archéologie et en géomorphologie dans le cadre d’un projet de coopération scientifique entre l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine (INSAP), relevant du ministère de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication, l’Université Cadi Ayyad de Marrakech et l’Université Hassan II, démontrent que la région de Rhamna a connu des activités humaines très anciennes et dont l’âge, en comparaison avec d’autres régions au Maroc, remonterait à plus d’un million d’années, indique un communiqué de l’INSAP.
D’autres sites ont été identifiés et peuvent être attribués à la période dite du Paléolithique moyen, datée au Maroc entre 300 mille ans et 22 mille ans. Les recherches ont également signalé la présence d’un site stratifié qui remonterait à la période dite du Paléolithique supérieur, datée au Maroc entre 22 mille ans et 7 mille ans, souligne la même source.
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D’autres sites attribués au Néolithique, qui date au Maroc entre 7 mille ans et 3 mille ans, ont été identifiés et contiennent des trouvailles attestant de la présence d’un mode de vie sédentaire et de la pratique de l’agriculture. Deux sites ont révélé la présence de structures historiques et l’un d’eux contient un nombre impressionnant de silos.
D’après l’INSAP, la province de Rhamna, qui n’a pas fait l’objet de recherches archéologiques systématiques et de grande envergure depuis plus de 60 ans, est dotée d’un potentiel archéologique très important, qui sera confirmé par les prospections et les fouilles archéologiques qui vont se poursuivre dans le cadre d’un projet scientifique international. L’institut suggère également d’intégrer dans des circuits touristiques certains des sites découverts au niveau des communes de Benguérir, Bouchane et Sidi Bouothmane, conclut le communiqué.