«Nous sommes passés à la mise en œuvre de la décision gubernatoriale qui impose plusieurs mesures pour la rationalisation de l’utilisation de l’eau et la lutte contre son gaspillage. Des commissions présidées par les autorités et composées de toutes les parties prenantes sont mises en place pour le suivi de l’application de ces mesures», déclare Mohamed Boujrmaa, chef de division de la gestion des risques à la wilaya de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, pour Le360.
Les autorités de Tanger ont en effet interdit l’utilisation de l’eau potable pour l’arrosage des espaces verts et jardins publics, le nettoyage des places publiques ainsi que le remplissage des piscines publiques et privées plus d’une fois par an, énumère notre interlocuteur.
Pour l’arrosage des espaces verts et jardins publics de la ville, l’on recourt désormais aux eaux usées traitées, précise notre interlocuteur, ajoutant que les autorités ont avisé les gérants et propriétaires d’hôtels, de complexes touristiques, de hammams et de stations de lavage automobile et de tapis afin qu’ils se conforment à cette décision.
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En cas de non-observation de ces mesures, prévient Mohamed Boujrmaa, des sanctions sévères sont appliquées. Celles-ci peuvent aller jusqu’au retrait des autorisations ou encore la fermeture provisoire ou définitive. «Je prie les citoyens et les acteurs économiques de s’impliquer dans cet effort national», conclut-il.