Rabat: la montée du mercure dope la fréquentation de la plage

Encouragés par la hausse des températures, des estivants avant l'heure ont afflué en nombre vers la plage de Rabat.

Le 17/03/2024 à 16h36

VidéoLa plage de Rabat, située à l’embouchure du Bouregreg, a connu ce samedi une forte affluence. Encouragés par la hausse des températures, familles, promeneurs et pêcheurs, ainsi que des baigneurs et des surfeurs, s’y sont déplacés en nombre. Reportage.

Sous un ciel radieux et face à une mer peu agitée, la plage de Rabat, sise à l’embouchure du Bouregreg, attirait ce samedi 16 mars les Rbatis en nombre, venus des différents quartiers de la ville, pour se promener au bord de l’eau, se relaxer sur le sable fin ou s’adonner à des activités sportives.

Parmi ces derniers, on pouvait apercevoir quelques baigneurs, ainsi qu’une véritable horde d’amateurs de surf, affairés à chevaucher les modestes vagues. Visiblement, le mois du jeûne n’a pas dissuadé ces estivants avant l’heure, d’autant que la plage de Rabat abrite différents clubs de surf accueillant en leur sein des nationaux comme des étrangers établis dans la capitale. D’ailleurs, ce sport nautique, qui ne cesse de se développer au Maroc, présente l’avantage de se pratiquer durant les quatre saisons de l’année.

Répondant aux questions de l’équipe dépêchée par Le360, plusieurs jeunes se sont dits ravis d’être venus s’offrir un moment de détente à la plage de Rabat, profitant d’un thermomètre fort clément pour la saison, approchant les 25 degrés à la mi-journée.

Outre les baigneurs et les surfeurs, la plage a également vu affluer nombre de familles, ainsi que des pêcheurs à la ligne venus taquiner le poisson, perchés sur les rochers formant la jetée de la plage. Des touristes, provenant notamment de France, avaient aussi intégré dans leur circuit de visite une promenade dans la plage de Rabat. «C’est une plage splendide, et nous voulons absolument en profiter avant de regagner Paris et sa fraîcheur, malheureusement dès demain dimanche», a affirmé, avec une pointe de regret, Jacqueline, une Parisienne croisée en pleine flânerie sur le sable de cette plage qui, décidément, fait l’unanimité.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Mannan
Le 17/03/2024 à 16h36