Rabat: immersion dans une école pionnière de l’enseignement primaire

L'école pionnière Fikh El Ghazi, située dans le quartier Yacoub El Mansour à Rabat, le 5 septembre 2024. (Y.Mannan/Le360)

Le 05/09/2024 à 19h35

VidéoPrès de 8 millions d’élèves des écoles publiques, du primaire au secondaire, ont fait leur rentrée ce jeudi 5 septembre. À Rabat, Le360 s’est rendu dans une école labellisée «pionnière».

La rentrée 2024-2025 marquera un tournant significatif avec l’expansion progressive du projet des écoles dites «pionnières». En plus des 626 établissements primaires déjà en activité, 2.000 nouvelles écoles obtiendront le label «Écoles pionnières». Cette initiative vise à renforcer l’innovation et la qualité de l’éducation dans notre système scolaire.

Le360 s’est rendu ce jeudi à l’une des écoles pionnières, l’école Fikh El Ghazi, située dans le quartier Yacoub El Mansour à Rabat. Cette institution a bénéficié d’une réhabilitation organisationnelle et a obtenu le label «Écoles pionnières», ce qui témoigne de son engagement envers un enseignement «moderne, pragmatique et efficace» sur le plan pédagogique.

L’école, qui compte 12 classes, est encadrée par 12 enseignants, a déclaré son directeur, M’Barak El Hraichi. Ce dernier a affirmé que l’établissement est parfaitement préparé pour débuter la nouvelle année scolaire dans de bonnes conditions. Des équipements, notamment des ordinateurs, seront remis aux enseignants, qui auront la responsabilité de former environ 400 élèves.

Interrogée par Le360, la professeure Loubna Kaissis s’est félicitée que l’établissement bénéficie du label des écoles pionnières, précisant que les cours commenceront dans les jours à venir. Elle a toutefois regretté que le temps de travail de 30 heures par semaine soit très chargé: «Les conditions de travail sont globalement bonnes bien que le temps de travail de 30 heures par semaine soit un peu long», a-t-elle regretté.

De son côté, Fatima Mali, une parente d’élève, a souligné que la rentrée scolaire de cette année est marquée par «la cherté de la vie». Elle a fait remarquer qu’une aide matérielle serait «la bienvenue en ce moment», en référence à la décision toujours attendue du ministère de l’Éducation d’accorder aux parents une allocation de 200 dirhams, remplaçant ainsi la distribution gratuite de cartables qui avait eu lieu par le passé.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Mannan
Le 05/09/2024 à 19h35