Quand les célébrations de Aïd Al-Adha sont entachées d’affaires criminelles

Une arrestation, effectuée par des éléments de la Sûreté nationale.

Revue de presseLa période de l’Aïd Al-Adha se retrouve parfois à être entachée par des crimes odieux. Dans différentes villes du pays, au moins quatre meurtres ont eu lieu la veille, ou le jour même de l’Aïd. Les circonstances de ces crimes diffèrent, selon le récit qu’en fait Assabah. Revue de presse.

Le 18/06/2024 à 19h42

La période de l’Aïd Al-Adha, censée être celle d’une communion religieuse et de réunions où les familles se retrouvent avec bonheur, peut aussi devenir le théâtre de cruelles tragédies.

Assabah de ce mercredi 19 juin en relate ainsi quatre ayant provoqué la mort de plusieurs personnes dans différentes villes du pays, quelques jours avant l’Aïd, ou le jour même de cette fête religieuse.

Le quotidien commence par relater un meurtre qui a choqué les habitants de Kénitra, quelques jours avant l’Aïd: un homme, qui travaillait comme saisonnier dans des fermes en Espagne, en a tué un autre, une personne de son voisinage qu’il soupçonnait d’être l’amant de son épouse.

Assabah précise que le parquet a ordonné la mise en détention du tueur présumé, qui, accusé d’avoir égorgé sa victime, est actuellement soumis à une enquête pour «meurtre avec préméditation».

Selon les premiers éléments de cette enquête, l’homme était rentré d’Espagne précisément dans le but de commettre ce crime, et avait fait l’acquisition de l’ensemble des outils nécessaire pour ce faire.

Il avait auparavant, via différents moyens technologiques, mis en place des mouchards qui lui avaient permis de réunir les preuves présumées de l’adultère dont se serait rendue coupable son épouse avec cet homme, qui faisait partie de leur voisinage.

Dans une autre affaire également relayée par Assabah, à Rabat, au quartier de l’Océan, un chauffeur de taxi a été poignardé à mort à la veille de l’Aïd. Son meurtrier présumé, arrêté, a été placé en détention après avoir lui-même reconnu le crime, dont les circonstances n’ont pas encore filtré.

Cependant, des sources informées interrogées par le quotidien avancent le fait que la victime, dont le corps a été retrouvé baignant dans son sang à son domicile, se trouvait vraisemblablement en état d’ébriété au moment des faits, ce que devrait confirmer (ou infirmer) l’autopsie.

Un meurtre odieux a eu lieu à plus de 300 kilomètres de là, dans la ville côtière de Safi où, en cette période de l’Aïd, un quinquagénaire a été tué. Le meurtrier présumé est un homme encore jeune, présenté, selon les premières conclusions de l’enquête en cours, comme étant «mentalement instable».

Selon les informations recueillies par Assabah, il était récemment venu s’installer avec sa famille dans le quartier où résidait sa victime, et aurait bénéficié par le passé d’un suivi médical, eu égard au fait qu’il avait été diagnostic comme souffrant d’états psychotiques. Là encore, les circonstances exactes de ce crime ne sont pas encore connues, et l’enquête suit toujours son cours.

Le quotidien relate une quatrième affaire qui a eu lieu dans la province de Youssoufia, à 90 km à l’Est de Safi. Un jeune homme de 19 ans est accusé d’avoir tué un homme de son voisinage, quant à lui âgé de 32 ans, le jour même de l’Aïd.

Selon de premières informations obtenues par Assabah auprès de sources proches de l’enquête, les deux hommes étaient entrés en conflit, jusqu’à en venir aux mains.

Par ailleurs, selon certains témoins présents au moment des faits, les deux protagonistes avaient pu être éloignés l’un de l’autre mais, alors que l’on croyait que cette dispute avait pris fin, le jeune s’était saisi d’une pierre qu’il avait violemment jetée sur la tête de ce trentenaire, le tuant sur le coup.

Par Fayza Senhaji
Le 18/06/2024 à 19h42