La culture de la grenade dans la région de l’Oriental est en pleine expansion. De nouvelles variétés font leur apparition et l’intérêt des agriculteurs grandit. C’est ce que confirme Omar Achbib, agriculteur à Berkane.
«Il y a la grenade rouge qui est prête en premier, suivie d’autres variétés comme sefri, nemri et chikh. En ce qui me concerne j’ai planté sur presque l’ensemble de la superficie agricole la grenade chikh».
Notre interlocuteur souligne néanmoins que cette culture coûte cher et que le prix de vente sur le marché pénalise énormément les agriculteurs. «Au marché, le kilo de grenade est à 1 dirham. Ce prix est vraiment dérisoire. Nous demandons à ce qu’on nous aide à mieux distribuer et valoriser notre marchandise», lance Omar Achbib.
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De son côté, Zineb Ait Hmida, ingénieure agronome auprès de l'Office régional de mise en valeur agricole de la Melouya (ORMVAM) affirme que l’intérêt des agriculteurs envers la grenade au Maroc est grandissant, surtout depuis qu’ils bénéficient de l’aide de l’Etat pour la culture et l’arrosage. «Cette culture a bénéficié d'une aide étatique pour un montant qui a atteint 1,7 million de dirhams dans la zone relevant de l'ORMVAM», (office régional de mise en valeur agricole de la Moulouya).
Zineb Ait Hmida souligne que 60% de la culture de la grenade se trouve dans la région de l’Oriental.