Oriental. Dattes algériennes: pourquoi tant d'engouement?

Tout au long du mois de ramadan, les étals se remplissent de dattes de différentes origines, notamment en provenance d’Algérie. Ici à Beni Drar, ville située dans la région de l'Oriental, près de la frontière maroco-algérienne et à 20 km d'Oujda.

Tout au long du mois de ramadan, les étals se remplissent de dattes de différentes origines, notamment en provenance d’Algérie. Ici à Beni Drar, ville située dans la région de l'Oriental, près de la frontière maroco-algérienne et à 20 km d'Oujda. . Mohammed Chellay / Le360 (capture image vidéo)

Le 03/04/2022 à 14h27

VidéoA Beni Drar, à 20 km d'Oujda et non loin de la frontière maroco-algérienne, la plupart des tables du ftour (la rupture du jeûne) sont garnies de dattes, notamment celles d’Algérie. Voici les raisons qui expliquent cet engouement, selon les commerçants.

Tout au long du mois de ramadan, les étals des marchés se remplissent de dattes de différentes origines, notamment en provenance d’Algérie. Ces petits fruits de forme ovale, et dont la pulpe est nourrissante et sucrée, sont au goût des habitants de Beni Drar, mais aussi des autres villes du Maroc, qui n’hésitent pas à en acheter, malgré les rumeurs qui circulent sur leur dangerosité.

Dans un marché à Beni Drar, les commerçants ont tenu à rappeler que les autorités veillent au contrôle de la qualité de toutes les variétés de dattes disponibles sur le marché marocain. Des échantillons étant régulièrement prélevés et analysés par les services de l'Office national de sécurité sanitaire des aliments (Onssa).

Hicham, vendeur, interrogé par Le360, explique ainsi que les dattes algériennes sont très consommées par les Marocains, lesquels viennent, par ailleurs, des quatre coins du Royaume pour en acheter. Et pour cause: la qualité impeccable de ce produit et son prix, à la portée de toutes les bourses, au kilogramme, qui oscille entre 30 et 45 dirhams. Il a aussi ajouté que ces dattes font l’objet d’un contrôle régulier de la part des autorités, à l’instar de toutes les autres denrées alimentaires.

Un autre commerçant, Rachid, se veut rassurant et affirme que les rumeurs circulant autour de la dangerosité des dattes algériennes sont immotivées. Il explique lui aussi que ce produit fait l'objet d'un contrôle régulier lors de son importation par toutes les parties prenantes, notamment l'Onssa.

Jeudi dernier, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, avait affirmé que les dattes importées font l’objet d’un contrôle régulier en trois étapes. La première concerne le contrôle des documents joints aux dattes importées, alors que la deuxième porte sur le contrôle de la conformité des dattes aux certificats et attestations joints pour vérifier qu’elles répondent aux exigences des textes et lois en vigueur. Quant à la troisième, elle consiste à prendre des échantillons représentatifs des dattes et d'effectuer des analyses en laboratoire.

Par Mohammed Chellay
Le 03/04/2022 à 14h27