Nouaceur: la galère des parents d’élèves pour inscrire leurs enfants dans les écoles

Les parents d’élèves, nouvellement installés dans la province de Nouaceur, n’arrivent toujours pas à les inscrire faute d’écoles et d’interlocuteurs. (Photo d'illustration).. DR

Revue de presseUne semaine après le début de la rentrée scolaire, les parents d’élèves, nouvellement installés dans la province de Nouaceur, n’arrivent pas à les inscrire faute d’écoles et d’interlocuteurs. Cet article est tiré d’une revue de presse d’Assabah.

Le 11/09/2024 à 21h25

Les parents d’élèves trouvent d’énormes difficultés à inscrire leurs enfants dans les établissements scolaires qui se trouvent dans les nouveaux quartiers où ils ont emménagé avec leurs familles dans la province de Nouaceur, à Casablanca. Une semaine après le début de la rentrée scolaire, l’attente est devenue insupportable pour les nouveaux venus en provenance de plusieurs provinces et communes, rapporte Assabah du jeudi 12 septembre.

Les parents d’élèves ont frappé à toutes les portes pour trouver des places à leurs enfants, dont le seul tort est de s’être récemment installés dans ces quartiers, notamment à la résidence Al Andalous relevant de Rahma, à Dar Bouazza.

Depuis plusieurs jours, ils n’ont pas cessé de se déplacer entre l’établissement scolaire et la direction provinciale du ministère de l’Éducation nationale sans arriver à trouver des interlocuteurs aptes à les rassurer sur le sort de leurs enfants.

Dans la région de Ouled Ahmed II et Rahma II, les parents d’élèves sont confrontés au même problème. Ils n’ont pas pu inscrire leurs enfants dans les établissements scolaires. Ainsi, aucun nouveau venu n’a été inscrit dans les établissements scolaires Zerktouni à Rahma, Okba Ibn Nafi et Khadija Oum Mouminine.

«Selon les défenseurs des droits de l’Homme, cette situation inextricable est due au manque de sens de prévision chez les différents responsables, notamment dans les zones qui connaissent chaque année une forte expansion urbaine», souligne Assabah.

Ils dénoncent, en outre, l’incapacité et le laisser-aller des communes, de la direction de l’enseignement et des autorités compétentes à garantir un nombre suffisant d’écoles quand ils accordent les autorisations de construire aux promoteurs immobiliers. Ces derniers, qui ont bénéficié de plusieurs facilités, n’ont pas aménagé les centres sociaux nécessaires, laissant ainsi les familles nouvellement installées dans ces quartiers livrées à elles-mêmes.

Par Hassan Benadad
Le 11/09/2024 à 21h25