Mort de moutons dans la région d’Al Haouz: ce que l’on sait

Des moutons de la race «Sardi». (S. Bouchrit / Le360)

Dans une question écrite adressée au ministre de l’Agriculture, la députée PPS Nadia Touhami a mis en garde contre une maladie touchant des ovins dans la région d’Al Haouz. Le360 apprend que le diagnostic établi par les autorités vétérinaires a exclu l’hypothèse d’une maladie contagieuse.

Le 02/12/2024 à 13h23

«De nombreux éleveurs du douar Ait Mergen, de la commune Sitti Fadma dans la province Al Haouz, ont été surpris par des cas de mort subite de moutons et de chèvres, frappés par une maladie animale contagieuse qui se manifeste sous forme de tumeurs blanches ou rouges au niveau du foie et des poumons», a signalé la députée PPS, Nadia Touhami, dans sa lettre adressée au ministre de l’Agriculture. La correspondance ne donne aucune indication précise sur l’ampleur des dégâts constatés.

La députée du parti de l’opposition a appelé le ministre à agir de toute urgence pour soigner les animaux touchés et stopper la propagation de la maladie. Elle rappelle au passage que l’élevage constitue la principale source de revenus pour les habitants des communes concernées.

Contactée par Le360, une source au sein de l’Association nationale des éleveurs ovins et caprins (ANOC) affirme ne pas avoir eu connaissance de cas de maladie contagieuse dans la région d’Al Haouz, invitant les éleveurs concernés à consulter d’abord les services vétérinaires de l’ONSSA. «Le rôle du Parlement n’est pas de traiter les maladies contagieuses», a-t-il dit en substance.

Vérification faite, Le360 apprend qu’une délégation composée de représentants de l’Office national du conseil agricole (ONCA) et de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) a déjà effectué une visite de terrain chez les éleveurs concernés. «Le diagnostic établi par les vétérinaires a exclu l’hypothèse d’une maladie contagieuse», nous confie un membre de cette délégation.

«Un vaccin antiparasitaire a été administré gratuitement aux troupeaux suspects. Le cheptel a également bénéficié d’un traitement antibiotique et d’injections contre l’entérotoxémie. Une journée de sensibilisation a aussi été organisée au profit des éleveurs de ces communes», a-t-il ajouté.

Par Wadie El Mouden
Le 02/12/2024 à 13h23