Meurtre de Tiznit et agression d’Agadir: l’assaillant traîne un lourd passé psychiatrique

Désigné par les services de la DGSN par ses initiales, A.B, âgé de 31 ans, souffrait de troubles psychiatriques. Une perquisition effectuée au domicile de ses parents à Guelmim a permis d'y découvrir et d'y saisir 13 ordonnances qui avaient été délivrées par son psychiatre, a appris Le360 d’une source proche de l'enquête.

Cet homme est l'auteur d'une attaque à l'arme blanche, qui a eu lieu hier, samedi 15 janvier, dans un marché de Tiznit, causant la mort d’une Française. Le suspect avait été arrêté, le même jour, après avoir ensuite tenté d'agresser les clients d'un café de la baie d'Agadir, dont une Belge, qui a été transportée à l'hôpital pour y être soignée.

Au chômage, et détenteur d'un diplôme d'études supérieures, une licence en littérature anglaise, il souffrait, selon plusieurs témoignages, de troubles psychiatriques qui se sont aggravés avec la pandémie.

A ce stade de l'enquête, la piste djihadiste n'est pas privilégiée, apprend Le360 d'une source proche du dossier. 

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Les procédures effectuées sur les bases de données de la Sûreté nationale, de même que les vérifications des registres médicaux ont démontré que le prévenu avait été déjà admis au service de psychiatrie de l'Hôpital Hassan Ier de Tiznit sur un laps de temps d'un mois, du 25 septembre au 25 octobre 2021, sur un «ordre de réquisition émis par l'autorité locale», indique la DGSN dans un communiqué.

Le mis en cause se trouve actuellement en garde à vue à la disposition de l'enquête judiciaire, ordonnée par le Parquet afin d'élucider les circonstances qui ont motivé ces actes criminels.