Meknès: quatre adolescents exclus de leur lycée à cause d’un rat lâché en pleine classe

Le siège du ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Le siège du ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. . DR

Quatre élèves ont été expulsés de leur lycée à Meknès. Une sanction due au fait qu'ils ont introduit un rat vivant en classe. Un cinquième élève est exclu des cours pendant un mois.

Le 24/01/2022 à 13h31

La direction du lycée Abderrahmane Ben Zidane, à Meknès a décidé, la semaine dernière, d’expulser quatre élèves inscrits dans cet établissement, pour «indiscipline», à cause de faits qui ont eu lieu en cours de mathématiques. Un cinquième élève a quant à lui été exclu des cours sur une durée d'un mois. Cette décision de la direction de l'établissement, selon les sources que Le360 a contactées, a été prise après la diffusion d’une vidéo où les élèves entre-temps sanctionnés s’amusaient avec un rat vivant qu’ils avaient introduit en classe.

Selon un document du conseil de discipline, consulté par Le360, les cinq lycéens sanctionnés étaient inscrits dans le tronc commun de la section Lettres.

Ce document administratif dresse un rapport circonstancié sur les faits qui sont reprochés à ces cinq adolescents, attestés par une vidéo dans laquelle l’un des élèves sort de son cartable le gros rongeur et le lâche en plein cours. Le ministère de l’Education nationale, informé, a décidé d’ouvrir une enquête qui a permis de déterminer quel était l'établissement scolaire où a eu lieu cette scène: le lycée Abderrahmane Ben Zidane, dans le quartier populaire Sidi Baba.

En plus d’avoir introduit ce rat en plein cours, les élèves sanctionnés se sont vu reprocher d’avoir organisé une sorte de fête dansante en classe, avec de la nourriture, en la présence de leur professeur.

Sur les réseaux sociaux, les internautes sont partagés, entre ceux qui estiment que cette sanction a été nécessaire, pour l’exemple, et ceux, plus indulgents, qui la trouvent sévère et disproportionnée comparativement aux faits reprochés, d'autant qu’il s’agit là d’adolescents.

Par Ahmed Echakoury
Le 24/01/2022 à 13h31