Marrakech: les bazaristes de la place Jamaâ El-Fna en rogne, voici pourquoi

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Revue de presseKiosque360. Le retard pris dans les travaux de rénovation de la place Jamaâ El-Fna a suscité l’ire des bazaristes qui ont manifesté pour réclamer l’accélération du rythme de l’achèvement de ce chantier qui dure depuis deux ans. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Le 28/02/2022 à 21h05

Le retard pris dans les travaux de réhabilitation de la place Jemaa El Fna a poussé les propriétaires de plusieurs magasins à organiser des mouvements de protestation pour appeler à ce que les travaux de ce chantier soient terminés dans les plus brefs délais. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du mardi 1er mars, que ces commerçants ont subi de grosses pertes à cause de la fermeture de leurs magasins qui dure depuis deux ans.

Face à cette grogne, la wilaya de la région a ordonné l’accélération du rythme des travaux pour qu’une grande partie de ce chantier soit achevée au début de cette semaine.

Par ailleurs, et dans le cadre du projet «Marrakech, cité du renouveau permanent», la plupart des magasins ont été rénovés mais leurs propriétaires n’ont pas encore été autorisés à les rouvrir. Ce qui les a poussés, eux aussi, à protester contre cette interdiction.

Le quotidien Al Akhbar rapporte que les propriétaires des magasins et des bazars ont appelé les autorités concernées à achever les travaux au lieu de continuer à verser dans les tergiversations et les retards qui les privent de reprendre leurs activités arrêtées depuis deux ans. Ils ont exhorté le wali de la région, Karim Kassi, d’intervenir pour qu’ils sachent quand ils peuvent rouvrir leurs commerces et dans quelles conditions.

De leur côté, les commerçants de «Souk Jdid» qui se trouvent près de la place Jemaa El fna ont imputé la responsabilité de ces retards au conseil communal de la ville.

Ils s’en sont plaints en adressant des lettres au ministère de l’Intérieur et au wali de la région qui s’est empressé d’envoyer une commission dirigée par le pacha de la ville pour dénouer la situation. Quant aux professionnels dans l’ancienne médina, ces derniers reprochent entre autres au Conseil de la ville de ne pas exiger des sociétés chargées de réaliser ce chantier de respecter les cahiers des charges. Des atermoiements qui ont provoqué une grande tension notamment dans la zone des «Semmarines» qui comprend plus se 300 magasins d’artisanat et de bazars.

Par Hassan Benadad
Le 28/02/2022 à 21h05