L’hydrogène vert fait accélérer la mise à niveau du port de Tan-Tan

Le port de Tan-Tan.

Revue de presseL’Agence nationale des ports a lancé un appel d’offres pour la réalisation d’une étude de faisabilité technique relative à la création d’une plateforme d’exportation d’hydrogène vert vers l’Europe au port de Tan-Tan. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 12/11/2024 à 20h39

La perspective de faire de la ville de Tan-Tan un hub d’exploitation et d’exportation de l’hydrogène vert accélère le projet de modernisation du port de la ville, indique Al Akhbar de ce mercredi 13 novembre.

Selon le quotidien, l’Agence nationale des ports a lancé un appel d’offres pour la réalisation d’une étude de faisabilité technique relative à la création d’une plateforme d’exportation d’hydrogène vert en Europe dans ce port.

Al Akhbar précise que cette étude devra détailler les améliorations à apporter afin que le port de la ville du sud du Royaume intègre la gestion des exportations en hydrogène vert et ses différents dérivés.

En plus des infrastructures à mettre en place, l’étude couvre également «les différentes mesures de sécurité à appliquer, ainsi que les règles de respect de l’environnement», explique le quotidien.

Cette étude s’inscrit «notamment dans le cadre de projet Chbika, qui a récemment fait l’objet d’un contrat préliminaire entre le Maroc et le consortium TE H2, composé de TotalEnergies, du groupe EREN, de Copenhagen infrastructure partners (CIP) et de A.P. Møller capital», indique Al Akhbar, qui précise que ce projet, «situé près de la côte atlantique, dans la région de Guelmim-Oued Noun, ambitionne de produire 200.000 tonnes d’ammoniac vert annuellement pour l’Europe. Ceci, grâce à la technologie de l’électrolyse, entièrement alimentée par des énergies 100% renouvelables (d’une capacité d’1 gigawatt), réparties à parts égales entre solaire et éolien».

«Il s’agit là d’une première mondiale», s’enthousiasme le quotidien, car «la plus grande installation d’électrolyse dans le monde produit l’équivalent de 20 mégawatts».

Selon le groupe Total, relayé par Al Akhbar, ce projet représentera «la première phase d’un programme de développement visant à créer un centre de production d’hydrogène vert de dimension mondiale. TE H2 et CIP seront chargés du développement de la production d’énergies renouvelables (solaire, éolien, hydrogène vert et ses dérivés), tandis qu’A.P. Møller Capital développera le port et les infrastructures associées».

«Ce contrat, premier en son genre au Maroc, mettra en valeur le potentiel renouvelable de l’offre marocaine et contribuera au développement économique du Sahara marocain», explique le quotidien.

Par Walid Ayadi
Le 12/11/2024 à 20h39