L’ex-député Driss Radi devant la justice pour avoir usé de faux documents administratifs

Driss Radi.

Driss Radi, l'ex député, compare ce 11 juillet devant la Justice pour une affaire en lien avec les terres soulaliyates.. DR

Revue de presseL’ancien député, celui qu’on surnomme «l’empereur d’El Gharb» comparaît ce 11 juillet devant la justice pour une affaire en lien avec les terres soulaliyates. Cet article est une revue de presse tirée du journal Al Akhbar.

Le 10/07/2023 à 21h49

Ce mardi 11 juillet, l’ancien député ex-leader du parti de l’Union constitutionnelle (UC), Driss Radi, va comparaître devant le tribunal de première instance de Sidi Slimane. Celui qu’on surnomme «l’empereur d’El Gharb» va comparaître aux côtés de son frère Karim Radi ainsi qu’un agent d’autorité et sept représentants des terres collectives (soulaliyates), rapporte le quotidien Al Akhbar dans sa livraison du 11 juillet.

Cette comparution intervient suite aux enquêtes et recherches menées par la gendarmerie royale, elles-mêmes provoquées par une plainte déposée par la direction des affaires rurales au ministère de l’Intérieur, sur ordre direct du ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit. Ce dernier a déposé la plainte directement auprès du président du Parquet général, Hassan Daki, précise le journal.

En effet, la plainte mentionne des détails inquiétants quant à l’accaparement et l’expropriation de terres soulaliyates dans la région du Gharb. Déposée auprès de Hassan Haki, la plainte a été transmise au procureur général du roi près la Cour d’appel de Rabat, qui a donné ses instructions à la brigade de la gendarmerie royale pour mener l’enquête, détaillent les sources du journal arabophone.

L’ancien député de l’UC va comparaître devant la justice pour avoir usé de faux documents administratifs, rapporte le journal. Il n’est pas le seul concerné puisque plusieurs responsables sont attendus à la barre à partir du 11 juillet dans le cadre de cette affaire qui a secoué le Gharb mais aussi le monde politique. L’implication du ministre de l’Intérieur renseigne sur l’état alarmant de l’affaire.

Par Khalil Rachdi
Le 10/07/2023 à 21h49