Les Marocaines, les moins actives de la région MENA

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Le Haut commissariat au plan fait état, dans son dernier rapport, du faible taux d’activité de la population féminine en Afrique du Nord et au Moyen Orient. Un constat qui donne à réfléchir.

Le 03/01/2015 à 20h38

Une étude récente réalisée par le ministère de l’Emploi, en collobaroation avec l’organisation internationale du travail et l’agence espagnole de coopération internationale pour le développement, a révèlé que le taux d’activité de la population âgée de 15 ans et plus avait progressé de 1,4% entre 2000 et 2012 .

Bien que bénéficiant de plusieurs réformes institutionnelles et sociétales lui garantissant des droits de plus en plus élargis et favorisant son émancipation et sa contribution au développement du pays, le niveau de participation de la femme marocaine au marché du travail formel reste largement inférieur par rapport aux autres pays arabes et africains. Bien que la structure sectorielle de l’économie nationale ait penché en faveur de certaines branches préférant recruter parmi les femmes, ce qui a permis au taux de féminisation de l’emploi d'enregistrer des avancées remarquables en s’établissant à 26%, la représentation des femmes reste la plus faible de la région.

Le rapport met également en exergue les inégalités que subissent les jeunes âgés de 15 à 24 ans, souvent mis à l’écart des opportunités dont certains secteurs de l’économie nationale ont bénéficié. La plupart des programmes destinés aux jeunes sans emploi ciblent en effet les diplômés universitaires, ce qui a eu pour conséquence d’écarter une grande majorité de jeunes chômeurs.

Par Ouardigh Rahmouna
Le 03/01/2015 à 20h38