Sous les mains expertes de Houssam Zouine, les préparatifs commencent par l’ajustement minutieux de la bride sur le cheval, une étape cruciale qui demande précision et savoir-faire. Vient ensuite l’installation de la sellerie, un ensemble complexe et soigneusement sélectionné, composé d’éléments fonctionnels, et donc indispensables, et d’autres purement décoratifs, destinés à embellir la monture avec une touche d’élégance.
Houssam, cavalier méticuleux, met un point d’honneur à souligner l’importance d’une sellerie qui allie sécurité pour le cavalier et confort pour l’animal, une harmonie essentielle pour la pratique de la Tbourida. Enfin, la dernière étape, mais non la moindre, consiste à charger le fusil de poudre et de billes. Un geste qui, selon Houssam, requiert une vigilance extrême, tant l’attention portée aux détails peut faire la différence dans le déroulement de la fête équestre.
Les préparatifs pour la Taburida.. (K.Essalak/Le360)
La quatrième et dernière étape des préparatifs concerne l’accoutrement du cavalier, qui s’habille d’une tenue dans la pure tradition marocaine de cet exercice équestre. Celle-ci comprend un «tchamir», longue robe blanche, un sarouel «qandrissi», pantalon marocain aux lignes amples, et un «selham», la majestueuse cape marocaine qui confère au cavalier toute sa prestance.
L’ensemble est sublimé par une série d’accessoires traditionnels: la «rezza», un turban enroulé avec art autour de la tête, les «tmag», robustes bottes équestres en cuir, et l’«Ahraf», un cordon passé élégamment sur les épaules. Enfin, le «khanjar», poignard incurvé au manche souvent décoré d’ivoire, vient parfaire l’habillement, offrant une touche finale de raffinement et de noblesse à la tenue du cavalier.