La voiture du président de la Chambre des conseillers caillassée sur l'autoroute Casa-Rabat

Naam Miyara, le président de la deuxième Chambre a été, récemment, la cible d’un jet de pierres sur l’autoroute Rabat-Casablanca. Le responsable istiqlalien revenait de Casablanca pour regagner son domicile à Rabat, précise le quotidien Assabah qui rapporte l’information dans son édition du jeudi 9 décembre. D’après le quotidien, l’incident n’a pas fait de victime. Selon la même source, ni le président de la Chambre des conseillers, ni son directeur de cabinet, qui était avec lui à bord du véhicule ciblé par des inconnus, n’a été atteint par le jet de pierres. Par contre, le capot de la voiture a été très endommagé. Ce n’est pas la première fois qu’une personnalité officielle est victime d’un jet de pierres par des inconnus sur l’autoroute. Pour rappel, l’ancien président de la Région Fès-Meknès, également Secrétaire général du Mouvement Populaire (MP), Mohand Laenser a vécu cela il y a un peu moins de quatre ans, lorsque sa voiture a été visée par des jets de pierres alors qu'il revenait à Rabat, après avoir participé au tournage d’une émission de télévision à Tanger. En dépit des dégats, le chauffeur de Laenser a poursuivi sa route jusqu’à une station d’essence à l’entrée de la ville d’Assilah. Tout comme le président de la deuxième Chambre et son directeur de cabinet récemment, le Secrétaire général du MP et son chauffeur étaient sortis indemnes de cet incident. Loin d’être des incidents isolés, le caillassage des véhicules sur l’autoroute, surtout pendant la nuit, est devenu presque "un phénomène" qui inquiète les usagers. Les médias font régulièrement état de cas d’agression par jets de pierres sur les autoroutes et même de décès. Cependant, il semble que ce soit des cas relativement rares, puisque d’après les responsables d’Autoroutes du Maroc (ADM), qui ont été invités à réagir à cette situation il y a un peu plus de trois ans, seule une trentaine de cas aurait réellement survenue chaque année, sur un trafic total de plus de 400.000 voyageurs par an. Ce qui, statistiquement, n’en fait pas un phénomène.