La gendarmerie met la main sur une dangereuse bande criminelle à Deroua

Les 11 prévenus n'ont aucune appartenance syndicale ou partisane.

Les 11 prévenus n'ont aucune appartenance syndicale ou partisane. . DR

Revue de presseUne dangereuse bande criminelle spécialisée dans le trafic de drogue dure, de falsification de devises, d’enlèvement, de séquestration, de viol et de torture des concurrents, vient d’être neutralisée par la gendarmerie royale dans la commune de Deroua, relevant de la province de Berrechid. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 30/01/2023 à 19h10

Une parfaite opération de coordination entre quatre brigades de la gendarmerie royale, dans la région de Casablanca-Settat, a permis, dans la nuit de vendredi dernier, la neutralisation d’une dangereuse bande criminelle dans la localité de Deroua, relevant de la province de Berrechid. La descente a été effectuée, pendant la nuit, dans une ferme appartenant à l’un des trafiquants de drogue dure de la province.

Lors de cette descente, les gendarmes ont arrêté deux éléments de cette dangereuse bande criminelle, dont l’un faisait l’objet de soixante mandats de recherche à l’échelle nationale, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du mardi 31 janvier.

Mais, fait remarquer le quotidien, «en dépit de cette opération bien organisée dans la confidentialité la plus totale, certains trafiquants auraient quitté les lieux avant l’arrivée des éléments des quatre brigades de la gendarmerie royale».

A ce propos, fait savoir la même source, «une enquête interne a été ouverte par la gendarmerie royale pour savoir si une certaine partie avait soufflé à l’un des trafiquants qu’une descente dans la ferme en question était programmée».

Cette bande criminelle, poursuit le quotidien, semait la terreur dans toute la région. Ses membres, qui se déplaçaient à bord de 4x4, ne parlaient que le langage de la violence sous toutes ses formes.

Plus grave encore, ils avaient transformé une ferme de Deroua en base-arrière pour séquestrer leurs concurrents dans le trafic des drogues dures, les torturer et les violer. «Une de leur victime a été emmenée aux urgences dans un état critique, après des séances de torture et de viol sur les lieux», rappellent les sources du quotidien.

Ces crimes d’enlèvement, de séquestration et de viol ciblaient également des filles de la région, menacées ensuite de mort pour garder le silence.

La ferme en question servait également d’atelier pour falsifier les devises servant à monnayer les commandes de drogues dures avec d’autres fournisseurs, indiquent les mêmes sources.

L’enquête ouverte après l’arrestation des deux dangereux trafiquants, membres de cette bande, permettra d’élucider toutes les circonstances entourant ce trafic et les crimes commis dans cette ferme, ainsi que les liens de cette bande avec d’autres réseaux à l’échelle nationale.

Par le360
Le 30/01/2023 à 19h10