De la prison ferme pour des fabricants d’armes à feu à Taza

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Revue de presseDes peines de prison ferme ont été prononcées à l’encontre de neuf des dix accusés arrêtés en fin d’année dernière dans le cadre d’une affaire de fabrication illégale d’armes à feu. Cette revue de presse est tirée d’un article d’Assabah.

Le 26/01/2023 à 21h02

La sentence est tombée. Dans l’affaire des fabricants d’armes à feu illégales, arrêtés en novembre dernier dans la province de Taza, la chambre criminelle du tribunal de la ville vient de prononcer des peines de prison allant de 6 mois à un an de prison ferme et une amende de 2.000 dirhams à l’encontre des prévenus.

Dans son édition du vendredi 27 janvier, Assabah rapporte que trois des neuf personnes condamnées dans le cadre de cette affaire devront purger une peine d’un an de prison, tandis que six autres purgeront 6 mois. Tous ont été poursuivis pour détention d’armes à feu sans respect des dispositions réglementaires et juridiques en vigueur.

En fait, comme l’explique le journal, les trois premiers inculpés l’ont été pour fabrication illégale d’armes à feu artisanales. Les six autres prévenus ont été interpellés suite à l’enquête ouverte par les services de la police. Une dixième personne a, pour sa part, été interpellée dans le cadre de la même affaire, mais sera jugée séparément.

Comme le précise la publication, cette affaire a mobilisé d’importantes ressources policières afin de retrouver les concernés. En tout, ce ne sont pas moins de 153 fonctionnaires de police qui ont été impliqués dans le dossier, en plus de la brigade cynophile et d’une trentaine de véhicules d’intervention. Les perquisitions opérées alors ont permis la saisie d’une dizaine de fusils, 3 canons, 137 munitions vives et 10 cartouches vides. Du matériel et des produits permettant de fabriquer des armes à feu ont également été retrouvés par les enquêteurs.

Bien qu’aucune annonce officielle n’ait été faite à ce sujet, les armes à feu pourraient avoir été destinées à des réseaux criminels, opérant dans le trafic de drogue.

Par Fayza Senhaji
Le 26/01/2023 à 21h02