La DGAPR réagit aux allégations d'une fonctionnaire révoquée

Mohamed Saleh Tamek, Délégué général de l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion.

Mohamed Saleh Tamek, Délégué général de l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion.

La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a dénoncé le recours d’une fonctionnaire à la diffusion d’allégations infondées via les médias. En 2015, cette dernière avait fait l’objet d’une décision de révocation.

Le 10/04/2017 à 17h32

Dans un communiqué, la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) dénonce «le recours de ladite fonctionnaire et de ses instigateurs, à la diffusion d’allégations infondées à travers les médias, dans une tentative de donner à la délégation l’image d’une institution qui défie la loi et refuse d’exécuter les décisions de la justice».

A ce propos, la DGAPR a affirmé que le conseil disciplinaire, tenu en 29 décembre 2015, avait pris la décision de révoquer de la fonction publique la fonctionnaire en question, pour "diffamation à l’encontre de ses supérieurs hiérarchiques et la présentation de données administratives erronées, à même de nuire à la réputation et à l’image de ce département".

Ladite fonctionnaire "a également fourni aux médias des déclarations et des statistiques relatives à certains établissements pénitentiaires, sans autorisation préalable de l’administration centrale, durant une période où elle était suspendue de ses fonctions", a également fait savoir la DGAPR.

La concernée a saisi la justice pour annulation de la décision du conseil disciplinaire, fait-on savoir de même source, ajoutant que l’affaire est toujours en cours devant la Cour de cassation, qui a décidé, le 30 mars dernier, de suspendre l’exécution de l’arrêt rendu en appel, à l’avantage de ladite fonctionnaire.

Le 10/04/2017 à 17h32