Dans un communiqué, la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) dénonce «le recours de ladite fonctionnaire et de ses instigateurs, à la diffusion d’allégations infondées à travers les médias, dans une tentative de donner à la délégation l’image d’une institution qui défie la loi et refuse d’exécuter les décisions de la justice».
A ce propos, la DGAPR a affirmé que le conseil disciplinaire, tenu en 29 décembre 2015, avait pris la décision de révoquer de la fonction publique la fonctionnaire en question, pour "diffamation à l’encontre de ses supérieurs hiérarchiques et la présentation de données administratives erronées, à même de nuire à la réputation et à l’image de ce département".
Ladite fonctionnaire "a également fourni aux médias des déclarations et des statistiques relatives à certains établissements pénitentiaires, sans autorisation préalable de l’administration centrale, durant une période où elle était suspendue de ses fonctions", a également fait savoir la DGAPR.
La concernée a saisi la justice pour annulation de la décision du conseil disciplinaire, fait-on savoir de même source, ajoutant que l’affaire est toujours en cours devant la Cour de cassation, qui a décidé, le 30 mars dernier, de suspendre l’exécution de l’arrêt rendu en appel, à l’avantage de ladite fonctionnaire.
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