Les Journées portes ouvertes de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) à Agadir ont donné au grand public comme aux médias l’occasion de scruter de plus près quelques composantes de l’arsenal policier, dont la plateforme «Tifli Moukhtafi». Fruit d’un partenariat entre la DGSN et le groupe Meta (propriétaire de Facebook, Instagram et WhatsApp), ce dispositif exploite les capacités de communication des réseaux sociaux pour rendre plus efficaces les recherches des enfants disparus.
Depuis sa mise en œuvre en mars 2023, «Tifli Moukhtafi» a permis de retrouver 124 enfants à travers les différents districts de police du pays, relatent les données de la DGSN, présentées par le commissaire El Habib Naciri, qui détaille le modus operandi de cette plateforme.
«Dans un premier temps, le signalement d’une disparition est fait par le père, la mère ou le tuteur légal de l’enfant porté disparu. Ensuite, les services de sécurité reçoivent un procès-verbal officiel accompagné d’une photo, d’une copie de la carte d’identité nationale et d’un extrait de naissance de l’enfant», déclare le commissaire pour Le360.
«L’annonce est ensuite diffusée via les réseaux sociaux, après sa validation par les services centraux de la DGSN, dans le cadre d’un partenariat avec Meta», précise le commissaire El Habib Naciri.
Lire aussi : DGSN: les Journées portes ouvertes d’Agadir ont battu tous les records
Le projet «Tifli Moukhtafi» vise à rapprocher les services de la DGSN des citoyens et à rendre plus efficace la recherche des enfants enlevés ou portés disparus. Grâce à l’utilisation des réseaux sociaux, les annonces de disparition peuvent être rapidement partagées et diffusées à un large public, augmentant ainsi les chances de retrouver les enfants dans les meilleurs délais.