Lors de son passage à l'émission Grand format-Le360, la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Aawatif Hayar est revenue sur le plan d’action de la tutelle pour accompagner notamment l’insertion socio-économique des femmes et des personnes en situation de vulnérabilité.
Pour réussir à améliorer le taux d’activité des femmes au Maroc, un programme de 250 millions de dirhams a ainsi été mis en place par la tutelle pour accompagner 36.000 femmes dans leur accès à l’emploi, soit 3.000 femmes dans chaque région, assure la ministre.
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Ce programme, mis en place en collaboration avec les autorités territoriales des différentes régions du Maroc, est financé à hauteur de 33% par le ministère de la Solidarité, le reste du montant d’investissement est assuré par les wilayas, les préfectures et les conseils des régions. Des programmes de formation et de montée en compétences sont ainsi assurés pour permettre l’insertion socio-professionnelle des femmes.
L’autre nouveauté du ministère est le programme GISR (Green innovative social regeneration), un mécanisme de régénération sociale verte et innovante, visant à créer une nouvelle génération de services sociaux. Il constitue un socle commun entre tous les centres relevant de l’Entraide nationale dans une première étape en recourant à la digitalisation, afin de mieux répondre aux besoins de la population la plus vulnérable.
«L'idée est de réhabiliter les 450 centres de l’Entraide nationale et d'accroître la synergie entre ces centres, l'agence du développement du social et l'institut national de l’action sociale, qui est un institut de formation, grâce à la digitalisation», explique Aawatif Hayar.
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L’objectif de la tutelle est ainsi de «créer un guichet social unifié afin de capter les citoyens, les inscrire dans une plateforme digitale, identifier leurs besoins pour mieux y répondre, mais aussi pour les accompagner dans leur insertion sociale», précise-t-elle.
La nouvelle stratégie du département social fait suite à plusieurs rencontres régionales de concertation qui ont permis d’identifier les attentes des citoyens sur le volet social, notamment la scolarisation des jeunes filles, le besoin d’améliorer le quotidien des personnes en situation de handicap ou encore l’autonomisation des femmes.