Infractions aux lois d’urbanisme à Harhoura: les sanctions commencent à tomber

Un chantier en construction.

Revue de presseEn raison d’un projet de construction d’étages dans des immeubles, un caïd a été suspendu, tandis que d’autres responsables et agents d’autorité devraient être sanctionnés. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 27/07/2023 à 22h37

A Harhoura, un caïd a été suspendu après des dysfonctionnements en lien avec des projets de construction qui concernent la délivrance d’autorisation à des amicales immobilières ou l’ajout d’étages dans certains immeubles. Comme le rapporte le journal Al Akhbar dans sa livraison du 28 juillet, d’autres responsables devraient également être sanctionnés dans le cadre de cette affaire.

La suspension du caïd intervient dans le cadre d’une série de sanctions infligées à des responsables et des agents d’autorité. Récemment, le gouverneur de Témara a été congédié, avec plusieurs autres responsables de la région. Selon les sources du journal arabophone, ces sanctions devraient s’étendre à d’autres responsables aussi bien à Témara qu’à Harhoura.

D’après Al Akhbar, les autorités ont été contraintes d’intervenir dans plusieurs dossiers en lien avec des dysfonctionnements dans des projets de construction. Les étages supérieurs de plusieurs immeubles d’un projet immobilier appartenant à une amicale ont été démolis par les autorités. A noter que ces étages étaient en cours de construction en face de la plage de Harhoura.

Selon les sources du journal, ces constructions ont été effectuées en violation des plans autorisés par les autorités et sans autorisations préalables. Dans ce sens, l’agence urbaine n’a pas été notifiée, ce qui rend tout projet illégal, justifiant ainsi la démolition par les autorités. Toujours selon Al Akhbar, les autorités ont démoli un projet immobilier contenant 33 appartements, 18 commerces et un parking.

Par Khalil Rachdi
Le 27/07/2023 à 22h37