Info360. À Marrakech, une mobilisation générale pour gérer près de 120 vols, en 3 jours, entre le Maroc et la France

Aéroport de Marrakech-Menara. 

Aéroport de Marrakech-Menara.  . DR

Dimanche prochain à 23H59, il n’y aura plus de vols entre le Maroc et la France. En attendant, il faudra gérer ceux programmés dans les deux sens avant l’heure H. Voici ce qui est prévu à Marrakech, principale destination des touristes français.

Le 26/11/2021 à 11h30

Entre ce vendredi 26 novembre et le dimanche 28 novembre, l’aéroport de Marrakech prévoit de gérer 117 vols entre le Maroc et la France. Cela fait au total plus de 22.100 passagers qui se déplaceront dans les deux sens.

A l’aéroport de Marrakech, comme dans ceux, nombreux, de France, c’est la panique et cette question sous forme de dilemme: faut-il maintenir son voyage au risque d’être bloqués dans l’une des deux destinations avec les désagréments qui en découlent? Ou alors faut-il ajourner son voyage en attendant des jours meilleurs? Et pour une autre grande partie des voyageurs, il est surtout question de hâter son retour en écourtant son séjour soit au Maroc, soit en France.

«Ceux des voyageurs qui en ont la possibilité et les moyens peuvent toujours voyager entre le Maroc et la France en optant pour des escales européennes comme Lisbonne et Madrid», explique un opérateur touristique de Marrakech, où les opérateurs craignent de graves répercussions sur le secteur à l’approche des fêtes de fin d’année.

Selon les sources contactées par Le360, une cellule mixte de suivi a été installée dès la soirée d’hier, jeudi 25 novembre, à Marrakech. Elle comprend des représentants de l’Office national des aéroports (ONDA), des autorités locales de la ville (Wilaya) et du consulat général de France.

Les autorités marocaines ont décidé de suspendre les vols directs en provenance de la France à partir du dimanche 28 novembre à 23h59. La décision de suspendre les vols entre le Maroc et la France intervient afin de préserver les acquis du Royaume en matière de gestion de la pandémie de Covid-19 et pour faire face à la dégradation de la situation sanitaire dans certains pays du voisinage européen.

Par Mohammed Boudarham
Le 26/11/2021 à 11h30