Imouzzer Kandar: arrestation d’un élu local accusé de harcèlement sexuel sur mineures

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Revue de presseKiosque360. Un élu de la commune urbaine d’Imouzzer Kandar a été écroué par la police et placé en garde à vue pour avoir sexuellement agressé des élèves mineures dans un lycée où il exerçait en tant que surveillant général. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 28/12/2022 à 19h48

La diffusion d’une vidéo impliquant le surveillant général d'un lycée de la ville d’Imouzzer Kandar dans une affaire de harcèlement sexuel sur des élèves mineures a rapidement interpellé les autorités compétentes de la province de Sefrou.

Le mis en cause, un élu à la commune urbaine d’Imouzzer Kandar, a été arrêté et placé en garde à vue à la disposition de l’enquête ouverte sous la supervision du procureur du roi près le tribunal de première instance de Sefrou, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du jeudi 29 décembre.

Cette vidéo, précisent les sources du quotidien, «montrait le surveillant général harcelant verbalement et physiquement une élève qui avait étudié dans l’établissement scolaire où il exerçait».

La police judiciaire de la ville l’a non seulement confronté aux vidéos, mais également à une plainte déposée par une autre élève âgée de 14 ans. Cette plainte, ajoute la même source, «est appuyée par des enregistrements audio laissant entendre comment le mis en cause tentait de manipuler la jeune élève en lui faisant des avances et des propositions indécentes».

Les mêmes sources font savoir que les deux victimes ont été auditionnées, lundi et mardi, par la police judiciaire de la ville d’Imouzzer Kandar en vue de consigner leurs déclarations dans des procès-verbaux, avant de poursuivre l’interrogatoire de l’accusé. Ce dernier sera déféré, ce jeudi, devant le procureur du roi près le tribunal de première instance de Séfrou, indiquent les mêmes sources.

Dans une déclaration au quotidien, la présidente de l’observatoire national des droits de l’Homme, Leila Mernissi, a révélé que «la victime qui lui avait adressée une demande de soutien était en détresse psychologique à cause de la diffusion de la vidéo en question». Et d’ajouter qu’elle avait accompagné cette victime chez le procureur général du roi près la Cour d’appel de Fès qui a transféré l’affaire devant le procureur du roi près le tribunal de première instance de Sefrou.

Par Mohamed Younsi
Le 28/12/2022 à 19h48