Huile d’olive: sept autorisations retirées par l’ONSSA

Huile d'olive. DR

Revue de presseÀ la suite d’une vaste campagne d’inspections, l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires a pris une série de mesures coercitives à l’encontre de producteurs d’huile d’olive en infraction. Retrait d’autorisations, suspensions et destructions de stocks non conformes font partie des sanctions appliquées pour garantir la qualité et l’innocuité des produits. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 10/11/2025 à 19h59

L’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) a révoqué sept autorisations d’exploitation délivrées à des unités de production d’huile d’olive. Cette décision, d’une rigueur exemplaire, intervient après une campagne de 439 missions de contrôle menées sur le terrain.

«Ces inspections approfondies ont mis en lumière de multiples manquements», rapporte Assabah dans son édition du mardi 11 novembre. Si certains écarts ont simplement donné lieu à des mises en garde, les violations les plus graves, notamment celles portant atteinte à la sécurité sanitaire des consommateurs, ont été sévèrement sanctionnées par le retrait pur et simple des agréments.

Outre ces révocations, un éventail de sanctions a été appliqué à l’encontre des producteurs contrevenants. Ainsi, 73 dossiers ont été transmis aux autorités compétentes, et 11 autorisations ont été suspendues jusqu’à la mise en conformité totale des unités avec les normes d’hygiène en vigueur. Parallèlement, une mesure radicale a été prise avec la destruction de 41 tonnes d’huile d’olive jugée non conforme.

Pour mener à bien ses missions de contrôle, l’ONSSA s’appuie sur une structure technique spécialisée et des cadres compétents, comptant notamment 310 vétérinaires et autant de techniciens dédiés à la sécurité des produits alimentaires. «Toutefois, ces effectifs demeurent insuffisants pour couvrir l’ensemble des établissements agréés, nécessitant une approche ciblée dans la sélection des sites inspectés», note Assabah.

Afin de pallier ce déficit en ressources humaines, l’Office a recours à un mécanisme de délégation au secteur privé, comme c’est déjà le cas pour le suivi de la santé animale. Cette collaboration avec des vétérinaires privés, missionnés via des appels à manifestation d’intérêt, constitue un levier essentiel pour garantir l’efficacité du dispositif de surveillance sanitaire.

Par La Rédaction
Le 10/11/2025 à 19h59