Le rendez-vous a été fixé ce jeudi 2 octobre sur la place des Nations Unies à Casablanca. Des jeunes se sont rassemblés pour réclamer des réformes urgentes dans les secteurs de la santé et de l’éducation. Mais au-delà des revendications sociales, c’est un autre message qui a dominé: une condamnation ferme des émeutiers ayant profité des précédentes mobilisations pour semer le désordre et commettre des actes de vandalisme.
«Nous revendiquons un système d’éducation et de santé digne de ce nom. Ceux qui se sont livrés à des actes de vandalisme sur des commerces et des banques ne nous représentent pas. Nous condamnons ces comportements», explique un jeune homme.
Les témoignages recueillis sur place vont tous dans le même sens. «Notre mobilisation est pacifique. Nous rejetons toute destruction de biens publics ou privés», insiste une jeune femme.
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La dégradation des services essentiels reste également au cœur des préoccupations de ceux qui étaient présents. «La crise du système d’éducation s’est aggravée depuis le Covid. Et lorsqu’il s’agit de se soigner, beaucoup sont contraints de se tourner vers des établissements privés», déplore une manifestante.
D’autres jeunes insistent sur la nécessité d’une démarche réfléchie et progressive. «Le changement ne se produit pas d’un coup de baguette magique. Il exige une stratégie, de la solidarité et de la patience», signale un manifestant.







