Ecoles privées versus parents d'élèves: les bons offices des AREF

Salle de classe (photo d'illustration)

Salle de classe (photo d'illustration) . DR

Revue de presseKiosque360. Le ministère de l’Education nationale déploie d’importants efforts pour mettre fin aux conflits qui opposent, actuellement, les associations des parents d’élèves et les écoles privées. Dans chaque région, les AREF ont été mises à contribution pour régler ces différends à leur niveau.

Le 10/06/2020 à 17h51

Suite au risque d’aggravation des nombreux désaccords entre les associations des parents d'élèves et les directions des écoles privées à travers tout le pays, le ministère de l’Education nationale a déclenché des rencontres tous azimuts en vue de rapprocher les points de vue entre les deux partenaires.

Ainsi après avoir lui-même donné l’exemple la semaine dernière, à Rabat, en initiant une rencontre entre les deux parties, le ministre de l’Education nationale, de la recherche scientifique et de la formation professionnelle, Saaïd Amzazi, a demandé à toutes les Académies régionales d’éducation et de formation (AREF) de réagir.

Ainsi, le quotidien Al Akhbar du mercredi 10 juin rapporte que les AREF de Casablanca-Settat, de Souss-Massa-Draa et de Fès-Meknès ont organisé, lundi dernier, des rencontres de bons offices entre les représentants des associations de parents d’élèves et les écoles privées, en désaccord sur de nombreuses problématiques nées dans le sillage de la pandémie de coronavirus. L’AREF de Rabat-Kénitra-Salé a également organisé une deuxième rencontre du genre dans la même journée de lundi. Toutes ces rencontres ont été organisées sous la présidence des directeurs des différentes AREF.

Selon Al Akhbar, les deux parties se sont déjà accordées sur la nécessité pour les écoles privées d’assurer la continuité de leur mission pédagogique à travers des cours à distance jusqu’à la fin de l’année, tout en se montrant compréhensives, au cas par cas, de la situation financière de certaines familles impactées par la crise sanitaire. 

De même, il a été expliqué aux associations des parents d’élèves que nombre d'écoles privées en milieu rural ou dans certains quartiers populaires connaissaient une certaine fragilité financière pouvant remettre en cause leur existence même, surtout celles qui affichent un nombre d’élèves réduits.

In fine, les directeurs des AREF ont exigé que les intérêts des élèves priment sur toute autre considération, afin que les apprenants ne soient pas les otages de divergences entre des intérêts matériels étroits et contingents.

Par Mohamed Deychillaoui
Le 10/06/2020 à 17h51