Cet important sujet, pour lequel l’ADFM milite depuis plusieurs années, a été au centre d’une table ronde organisée à Rabat sous le thème «Pour une école de l’égalité entre les sexes». Diverses ONG des droits de la femme et des parents d’élèves ont participé à cette rencontre de vulgarisation des droits de l’enfant à une meilleure école.
A cette occasion, la présidente de l’ADFM, Amina Lotfi, a estimé que la culture de l’égalité se mesure avec «des indicateurs et du qualitatif». C’est «une approche qui devrait être intégrée dans tout le système, qu’il s’agisse de l’administration, de la formation des enseignants, des manuels scolaires ou encore des curricula et de toutes les composantes du système éducatif», a-t-elle détaillé.
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Quant à Widad Bouab, vice-présidente de l’ADFM bureau de Marrakech, elle a estimé que la revendication d’une école de l’égalité a une «portée stratégique» pour le développement social. «Le ministère de l’Education a entrepris des initiatives, mais il existe une approche institutionnelle, car les approches adoptées n’ont pas donné les résultats escomptés», a estimé cette spécialiste des droits de l’enfant.