Le dernier délai pour recevoir sa deuxième dose du vaccin AstraZeneca est fixée au 28 août. C’est ce qu’avait annoncé le ministère de la Santé dans un communiqué datant du 16 août dernier. Le département de Khalid Aït Taleb avait alors évoqué l’indisponibilité de ce vaccin après cette date. Cette information en avait intrigué plus d’un.
Sur les réseaux sociaux, les internautes se posaient la question sur ce qui justifiait réellement cet appel des autorités sanitaires, sachant que le Maroc s’apprêtait à recevoir, comme prévu, d’autres livraisons du vaccin Covishield des laboratoires AstraZeneca.
Contacté par Le360, le médecin généraliste et vice-président de la fédération nationale de la santé (FNS), Tayeb Hamdi, donne les raisons logiques derrière cette décision du ministère de la Santé.
Lire aussi : Vaccin AstraZeneca: la deuxième dose doit être prise avant le 28 août
Il ne s’agit donc pas de l’indisponibilité future probable de ce vaccin et encore moins du dépassement de son délai de péremption.
«Il fallait à un moment donné fixer un délai maximal pour pousser les réfractaires à la deuxième dose du vaccin ou les retardataires à se rendre aux centres de vaccination afin que la deuxième dose leur soit administrée. Passée cette date, ces doses pourront être réaffectés à d’autres candidats au vaccin contre le Covid-19», affirme ce professionnel de la santé. «Il n’est pas admissible qu’une personne qui a reçu sa première dose, il y a trois mois, n’ait toujours pas reçu sa deuxième dose», lance Tayeb Hamdi.
Pour rappel, le Maroc s’apprête à réceptionner au courant de cette semaine une cargaison de 650.000 doses du vaccin d’AstraZeneca.