Des moulins marocains victimes d’une arnaque à grande échelle

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Revue de presseKiosque360. Une bande composée d’un faux commercial, de la gérante d’une société de distribution et de son époux ciblait des moulins et les arnaquait. Voici leur modus operandi.

Le 04/06/2021 à 20h28

Spécialisée dans des affaires d’arnaques, une bande criminelle a choisi le secteur de la minoterie industrielle pour faire des dégâts. Cette bande, composée d’un faux commercial, de la gérante d’une société de distribution et de son époux, a frappé dans le Nord, en ciblant de célèbres moulins.

D’après les sources du quotidien Assabah, qui se penche sur ce sujet dans son édition du week-end des 5 et 6 juin, les éléments de la bande sont entrés en contact avec les responsables d’un moulin, proposant leurs services de distribution et la prospection de nouveaux marchés en contrepartie de commissions. Pour ce faire, le faux commercial négociait l’affaire, signait le contrat et balisait la voie à la société de distribution. Sur la base du contrat signé, les responsables du moulin livraient les produits à la société de distribution afin de les revendre sur le marché et de gagner leurs commissions.

Mais, précisent les sources du quotidien, les membres de la bande ne cédaient pas les produits selon les clauses du contrat, mais les vendaient à des prix très bas, exigeant le paiement en argent liquide. Par la suite, ils réglaient aux moulins les montants globaux des transactions par des chèques au nom de l’époux de la gérante de la société de distribution, font savoir les sources du quotidien. Mais les chèques étaient sans provision et l’individu recherché à l’échelle nationale pour émission de chèques en bois et escroquerie. C’est ainsi que l’affaire a éclaté, ajoute le quotidien.

A Tétouan, le parquet compétent a réagi rapidement en ordonnant l’ouverture d’une enquête et l’arrestation des éléments de la bande avant qu’ils arnaquent d’autres entreprises. La dernière victime de cette bande a été une célèbre société de moulins, roulée selon le même modus operandi. Le commercial a proposé ses services de distribution de farines et de produits dérivés en contrepartie de cinq dirhams par quintal. Après plusieurs commandes, le pot aux roses a été dévoilé.

Par Mohamed Younsi
Le 04/06/2021 à 20h28