Découvrez les fonctionnalités du portail numérique «E-Blagh» pour la lutte contre la cybercriminalité

La commissaire principale Laila Zouine, cheffe du service des preuves pénales et de la photographie à la Direction centrale de la police judiciaire relevant de la DGSN. (M. Oubarka/Le360)

Le 20/05/2024 à 18h44

VidéoEn marge de la cérémonie d’ouverture de la 5ème édition de ses Journées portes ouvertes, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a dévoilé sa nouvelle plateforme numérique «E-Blagh» destinée à impliquer les citoyens dans la lutte contre la cybercriminalité. Voici un aperçu général de ses principales caractéristiques.

Dédié aux signalements de contenus illicites sur Internet, le portail interactif élaboré par les services de la DGSN et de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) et baptisé E-Blagh présente une kyrielle de fonctionnalités. Laila Zouine, cheffe du service des preuves pénales et de la photographie à la Direction centrale de la police judiciaire relevant de la DGSN, les a énumérées dans une déclaration pour Le360.

Selon les explications fournies par la commissaire principale, les internautes pourront, grâce à cette plateforme, signaler tout contenu illicite dont ils ont été victimes ou qu’ils ont détecté en naviguant sur Internet, à l’instar de l’escroquerie en ligne, l’exploitation sexuelle des enfants, le chantage sexuel, l’incitation à la haine, à la commission d’actes criminels et au terrorisme, l’apologie du terrorisme, les offres et publicités liées au commerce illicite de médicaments, de stupéfiants, des substances psychotropes, d’armes, de trafic d’organes et autres substances illégales.

Le nouveau portail, a poursuivi la responsable, sera opérationnel 24h/24 et 7j/j, notant que les internautes pourront procéder aux signalements en arabe, en français, en anglais ou en espagnol à partir de divers supports tels que les téléphones portables, ordinateurs et tablettes électroniques.

Pour rappel, le portail E-Blagh garantit une protection des utilisateurs de la plateforme, que ce soit au niveau du traitement des données à caractère personnel, ou bien en respectant leur volonté de ne pas dévoiler leur identité lors de l’introduction d’un signalement.

Par M'hand Oubarka
Le 20/05/2024 à 18h44