Deux mois après avoir été condamnés en première instance à des peines allant de 4 ans à la peine de mort, les terroristes qui ont tué le policier d’Errahma ont comparu dernièrement devant la Chambre criminelle de second degré chargée des affaires de terrorisme près la Cour d’appel de Rabat. Les accusés ont été transportés, sous bonne escorte, de la prison de Salé vers le palais de justice de Hay Riad. Après la vérification de la présence et de l’identité des accusés la cour a reporté l’audition suite à la demande des avocats de la défense.
Pour rappel, le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) avait déféré les membres de cette cellule terroriste devant le procureur général en charge des affaires terroristes près la cour d’appel de Rabat.
Auparavant, les éléments de la police judiciaire de la wilaya de Casablanca avaient, en coordination avec la BNPJ et la DGST, avaient arrêté les extrémistes adeptes de l’organisation terroriste Daech qui étaient soupçonnés d’être les auteurs du crime odieux perpétré contre le policier d’Errahma.
Le directeur du BCIJ, Cherkaoui Habboub, avait révélé dans une conférence de presse que «les auteurs de l’assassinat et de la mutilation du corps du policier et qui sont imprégnés de l’idéologie extrémiste ont adopté le modus operandi et les tactiques du terrorisme individuel». Les efforts conjoints déployés par l’équipe des enquêteurs de la DGST et de la DGSN ont permis d’identifier et d’interpeller le premier suspect à Casablanca.
Le quotidien Al Akhbar souligne que le deuxième suspect a été arrêté dans la région de Sidi Harazem dans les environs de Fès avant que le troisième accusé ne soit interpellé à Casablanca ainsi que le reste de leurs complices dans plusieurs régions du Royaume.
La Chambre criminelle de premier degré chargée des affaires du terrorisme près la Cour d’appel de Rabat avait condamné, le 10 octobre 2023, les 12 accusés à des peines de prison allant de 4 ans à la peine de mort. Le principal accusé qui a planifié ce crime terroriste a été condamné à la peine capitale et ses deux complices accusés d’avoir brûlé et caché son corps à la réclusion criminelle. Le tribunal a condamné huit autres accusés à cinq de prison ferme chacun tandis qu’un autre a écopé de quatre ans de prison ferme.