De nouveaux rebondissements dans l’affaire Bennis-Alj-Slaoui

La cour d'appel de Casablanca.

La cour d'appel de Casablanca.

Revue de presseL’enquête approfondie sur les suspects impliqués dans l’affaire du présumé viol de l’avocate française suit son cours. Après avoir achevé les interrogatoires détaillés, le juge d’instruction a procédé à des confrontations entre les différents accusés. Une revue de presse tirée d’Assabah.

Le 05/03/2025 à 20h37

L’enquête sur les suspects détenus dans l’affaire de l’agression sexuelle alléguée par une avocate française est à un stade avancé. À l’issue des interrogatoires approfondis, le juge d’instruction a organisé des confrontations entre les accusés, ainsi qu’entre ces derniers et les témoins.

Le magistrat a entendu, jeudi dernier, plusieurs témoins présents lors de la soirée où se serait déroulé le crime présumé, rapporte Assabah dans son édition du jeudi 5 mars. Parmi les personnes placées en détention préventive figurent des fils d’hommes d’affaires. Lors de son audition, la plaignante a maintenu sa version initiale des faits, affirmant avoir été victime d’un viol sous l’effet de stupéfiants.

Bien qu’il ait initialement retiré sa plainte, le fiancé de la victime a été extrait de la prison d’Oukacha pour être entendu par le juge d’instruction, qui a organisé une confrontation entre lui, les accusés et les témoins. Certains témoins, précédemment interrogés par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), ont rapporté que le fiancé, en proie à une agitation extrême, aurait frappé un ami et giflé sa compagne après qu’elle s’est assise sur les genoux de ce dernier.

Les accusés, quant à eux, nient toute agression envers le fiancé, affirmant être intervenus pour le calmer après une violente dispute avec sa fiancée, au cours de laquelle des injures auraient été échangées.

Malgré l’avancement de l’enquête, aucune liberté provisoire n’a été accordée aux accusés. Le juge d’instruction attend de finaliser les confrontations afin d’analyser l’ensemble des témoignages avant de statuer sur les chefs d’inculpation définitifs.

Les accusés avaient auparavant nié, aussi bien devant la BNPJ que devant le procureur général du roi, avoir violé la ressortissante française, rapporte Assabah. Ils soutiennent que l’avocate, sous l’emprise de drogues et en état d’extase, aurait adopté un comportement provocateur envers certains jeunes hommes. L’organisateur de la soirée a, de son côté, déclaré avoir eu une relation sexuelle consentie avec elle et nié lui avoir fourni des stupéfiants, expliquant qu’elle s’était réfugiée dans sa chambre après une dispute avec son fiancé, qu’elle avait insulté en proférant des propos obscènes.

Par Hassan Benadad
Le 05/03/2025 à 20h37

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