Nouvelle intoxication alimentaire collective touchant des dizaines de personnes. Cette fois, c’est à Dakhla que 40 personnes se sont retrouvées aux urgences après avoir bu du petit-lait impropre à la consommation.
Dans son édition du mercredi 8 février, Assabah rapporte que les urgences de l’hôpital régional Hassan II de la ville ont récemment vu les victimes y affluer une à une, évoquant des symptômes d’intoxication alimentaire. Toutes avaient pour point commun d’avoir consommé du petit-lait acheté dans une laiterie du quartier populaire Moulay Rachid à Dakhla. Selon les sources d’Assabah, le personnel médical a rapidement identifié la cause de l’intoxication, après s’être rendu compte que les patients habitaient tous le même quartier et s’était approvisionnés au même endroit. C’est d’ailleurs ce qui a poussé les autorités locales à réagir immédiatement après avoir été informées de cette intoxication collective, en procédant à la saisie des quantités restantes de ce petit-lait au niveau du point de vente en question. Une enquête a également été ouverte pour confirmer que ce produit est bien le responsable de cette intoxication collective. Il est également question d’identifier le fournisseur qui a approvisionné la laiterie, ainsi que de savoir si cette dernière respecte les normes de santé et d’hygiène en vigueur pour préserver la qualité des produits vendus à ses clients. En attendant, Assabah précise que certaines victimes ont dû subir un lavage d’estomac.
Par ailleurs, le quotidien fait remarquer que les cas d’intoxication alimentaire tendent à se multiplier ces derniers temps, ce qui peut être interprété par un recours de plus en plus important des consommateurs aux points de vente proposant les prix les plus abordables. Mais parfois, ces prix ne sont possibles que parce que les vendeurs ne respectent pas forcément les règles d’hygiène pour assurer de la qualité des produits vendus. Ce fait est d’ailleurs largement perceptible au niveau des laiteries où affluent les clients à la recherche de petits prix , lorsqu’il existe des produits soumis à des règles plus strictes. Mais, évidemment, ils sont plus chers.