Il y a un peu plus d’une semaine, Martil, dans les environs de Tétouan, s’est réveillé sur un crime crapuleux qui date d’il y a 11 ans.
Une femme a tué son mari et a jeté son corps dans le puits attenant à la maison, avec l’aide de son frère. Une enquête a été ouverte, la femme en question et son frère ont été arrêtés et déférés devant le Parquet compétent.
Sauf qu’en poussant plus loin l’enquête, les éléments de la police judiciaire ont pu déterrer de nouveaux ossements dans le même endroit, rapporte le quotidien Al Akhbar dans sa livraison du lundi 12 juin.
Les nouveaux ossements appartiennent, poursuit le quotidien, à un enfant. Un garçon assassiné à la même période, c’est-à-dire il y a environ 11 ans.
D’après le quotidien, il s’agit du fils de l’accusée qu’elle aurait assassiné juste après avoir tué son père.
Il a été assassiné de la même manière: empoisonné, puis son corps a été jeté dans le puits. Les ossements du garçon ont été confié au laboratoire d’analyses scientifique relevant de la DGSN pour déterminer l’âge du garçon et la date exacte de son assassinat.
Il faut dire, souligne le quotidien, que juste après la découverte de l’assassinat du près, la police s’est imlmédiatement interrogée sur la disparition du fils.
Les voisins aussi avaient des doutes, le garçon ayant subitement disparu dans des conditions inexplicables, surtout que sa disparition intervenait juste après celle de son père.
C’est donc en toute logique que les enquêteurs se sont demandés si l’enfant n’avait pas subi le même sort que le père.
Les services de la police judiciaire ont donc poursuivi les fouilles et maintenu ouverte leur enquête, jusqu’à la découverte des restes de la deuxième victime.
La mise en cause, dont le procès en est toujours au stade de l’enquête menée par le juge d’instruction près la Cour d’appel de Tétouan, se voit verser un nouveau chef d’inculpation à son dossier.
Idem pour son frère et complice. Les deux mis en cause se trouvent actuellement en détention préventive dans la prison civile de Tétouan.
D’après le quotidien, l’affaire remonte à 2012. Le mari a disparu sans laisser de traces. L’épouse s’était alors adressée, au nom de la famille, à la police pour signaler sa disparition. Elle avait affirmé qu’une personne dont elle ne connaissait pas l’identité était venue le chercher à la maison en voiture.
Le mari est monté dans la voiture et elle ne l’a plus revue, a-t-il soutenu. Elle avait agi de la sorte dans le but de détourner l’attention des enquêteurs.
Elle a adopté un stratagème différent pour expliquer la disparition de son fils. Elle n’est pas allée voir la police, mais elle a fait circuler l’information selon laquelle son fils était parti à l’étranger.
Onze ans plus tard, le crime a fini par être découvert.
Et c’est le frère et également le complice de l’assassin qui a tout déballé.
Onze ans après les faits, il a décidé de dénoncer sa sœur suite à un différend avec elle, à propos d’une histoire d’héritage à propos d’un terrain près de Kénitra.