La police se mobilise contre les rodéos urbains nocturnes dans les villes du nord

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Revue de presseDans les villes du nord du royaume, les motos faisaient, encore récemment, grand désordre au sein de la circulation urbaine, de jour comme de nuit. Mais les instructions fermes données aux forces de l’ordre ont permis de mettre rapidement fin à cette anarchie, car les fourrières n’ont pas tardé à faire le plein de deux-roues pris en flagrant délit de violation de la réglementation en vigueur. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 11/04/2023 à 22h34

Les chefs des préfectures de police des villes de Tétouan, Martil, Mdiq, Fnideq et autres localités du nord du Maroc ont émis des instructions en vue de resserrer l’étau sur les motos qui enfreignent la réglementation en vigueur, rapporte le quotidien arabophone Al Akhbar dans son édition du mercredi 12 avril. Des patrouilles ont été mises sur pied pendant les heures de pointe en vue de juguler l’anarchie que ces deux-roues sèment au sein de la circulation urbaine, où ils créent de nombreux bouchons. En plus de ces points noirs qui perturbent quotidiennement la circulation routière et même piétonnière, les forces de l’ordre ont été appelées à se montrer intransigeantes face aux rodéos et autres excès de vitesse des motards.

Lancée récemment, cette opération a déjà permis, surtout à Martil et Tétouan, d’immobiliser plusieurs dizaines de motos, soit pour défaut de port du casque, soit pour absence de documents règlementaires, comme le permis pour certaines catégories de motos et le contrat d’assurance. Le plus souvent, quand ces documents sont tous ou en partie disponibles, ils sont rarement en conformité avec le nom de la personne qui les détient.

Al Akhbar ajoute que de nombreux riverains des grandes avenues des villes du nord portent régulièrement plainte contre les tapages nocturnes créés par la vitesse excessive et le vrombissement assourdissant de ces motos. Ainsi, à Tétouan, des patrouilles de police circuleront durant toutes les nuits du Ramadan, même de jour, en vue de dissuader les contrevenants et les obliger à respecter strictement les règles de la circulation routière. Faute de quoi, ils seront soumis au paiement de lourdes amendes ou présentés au parquet général.

Cette action a déjà porté ses fruits, selon Al Akhbar, puisque aussi bien les avenues principales des villes du nord, les abords de leurs marchés et mosquées, ainsi que les terrains de sport de proximité et les espaces dédiées aux activités associatives et commerciales, habituellement très fréquentés durant le mois de Ramadan, connaissent actuellement une accalmie sans précédent.

Al Akhbar précise qu’à Tétouan, les compétitions entre équipes de football des quartiers, où les motos font généralement désordre, sont également sous haute surveillance pour anticiper toute anarchie dans la circulation au moment de l’arrivée et de la sortie des motards.

Par Mohamed Deychillaoui
Le 11/04/2023 à 22h34