Covid-19 au Maroc: hausse des cas de contamination, faut-il craindre une nouvelle vague?

Un agent de sécurité prend la température des élèves à l'entrée du lycée secondaire qualifiant Hassan II, le 11 janvier 2022, à Marrakech, afin de faire détecter d'éventuels cas de Covid-19.

Un agent de sécurité prend la température des élèves à l'entrée du lycée secondaire qualifiant Hassan II, le 11 janvier 2022, à Marrakech, afin de faire détecter d'éventuels cas de Covid-19. . Mounir El Ayouchi / MAP

En baisse depuis dix semaines, les cas de Covid-19 repartent légèrement à la hausse depuis quatre jours. L'épidémie serait-elle en train de repartir dans le Royaume? Pour le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, Mouad Mrabet, il est trop tôt pour le dire.

Le 14/05/2022 à 10h04

En baisse depuis la première semaine de mars 2022, les cas de contamination au Covid-19 augmentent à nouveau. Rien que durant la semaine allant du samedi 7 mai au vendredi 13 mai, 474 cas ont été enregistrés, contre 244 une semaine auparavant (30 avril-6 mai), soit une hausse de 94,26% (+230).

Contacté par Le360, le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé et de la protection sociale, Mouad Mrabet, a indiqué que cette hausse des cas était attendue.

Cependant, «on ne peut pas parler d’une nouvelle vague avec les chiffres actuels. Nous allons suivre de près les indicateurs épidémiologiques. La semaine prochaine va apporter plus de visibilité. Mais, je pense que nous allons être confrontés à une résurgence du Covid-19», indique l'expert, tout en rappelant que dans plusieurs pays, les compteurs sanitaires s'affolent mais affichent entre-temps des baisses notables.

Faut-il craindre une nouvelle vague? Pour le Dr Mouad Mrabet, «il est difficile de se prononcer pour le moment».

Mardi 10 mai dernier, le responsable avait fait état d’un taux de nouvelles infections hebdomadaires de moins de 1/100.000 personnes par semaine au cours des quatre dernières semaines, notant que le taux hebdomadaire de positivité est resté presque inchangé, alors qu’il s’est stabilisé à moins de 1% au cours de la même période.

S’agissant des cas graves et critiques, Mrabet avait souligné qu’ils sont «les plus bas depuis le début de la propagation du virus dans notre pays», ajoutant que le nombre total de nouveaux cas admis au sein des services de réanimation et de soins intensifs a atteint 37 durant les quatre dernières semaines, soit 9 cas par semaine.

La possibilité de l’émergence d’autres variants au niveau mondial n’est pas exclue, a confié Mrabet, estimant que la vaccination reste le meilleur moyen de réduire le risque d’infection par le virus, comme l'ont confirmé les organismes internationaux ainsi que les études et recherches nationales en la matière.

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Par Hajar Kharroubi
Le 14/05/2022 à 10h04