Le Maroc entame sa quatrième semaine dans la troisième vague de pandémie du nouveau coronavirus. Les contaminations au variant Omicron ont atteint 85% de l’ensemble des cas recensés quotidiennement. Dans sa livraison du 4 janvier, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia indique que le variant, détecté pour la première fois en Afrique du Sud et se propageant aujourd’hui à vitesse grand V, sera dominant au Maroc dans les prochains jours.
Ainsi, l’augmentation des cas de contamination au variant Omicron pourrait devenir inquiétant si les citoyens ne changent pas leurs comportements, déplore le quotidien Al Ahdath Al Maghribia. Car le Royaume, selon le journal, vit désormais sous le coup d’une vague liée à deux variants, en l’occurrence Delta et Omicron. Le premier est connu pour ses complications graves, notamment chez les personnes non-vaccinées et atteintes de maladies chroniques, tandis que le second est réputé pour sa propagation rapide.
Dans les colonnes du journal, Moulay Mustapha Naji, membre du comité technique et scientifique, précise que les contaminations au variant Omicron augmentent au fil des jours. Le directeur du laboratoire de virologie à l’Université Hassan II espère néanmoins que les citoyens se mobiliseront dans le cadre de la campagne nationale de vaccination, tout en respectant les mesures restrictives. Des mesures qui, à en croire l’expert, empêcheraient que la propagation du virus ait des conséquences néfastes sur la santé publique.
Pour Moulay Mustapha Naji, le variant Omicron se propage plus rapidement que le variant Delta. D’après le directeur du laboratoire de virologie, ce variant échappe à la protection offerte par les vaccins contre le Covid-19 et les contaminations antérieures. Et l’expert d’affirmer que ce variant va contaminer plusieurs personnes qui finiront à l’hôpital, ce qui augmentera le cas de décès dans les prochains jours.
Quelle est la différence, alors, entre Delta et Omicron? Pour Moulay Mustapha Naji, le rythme cardiaque élevé constaté chez les personnes contaminées au premier variant ne figure pas chez les patients contaminés au second. Les symptômes de ce dernier, toujours selon la même source ciée dans les colonnes d’Al Ahdath Al Maghribia, ressemblent davantage à ceux de la grippe ou de l'influenza.