Le Maroc a entamé, le mardi 31 août 2021, une vaste campagne de vaccination anti-Covid-19 ciblant les adolescents âgés de 12 à 17 ans scolarisés, dont 120.329 parmi eux ont d'ores et déjà pu bénéficier de cette opération hier, lundi 20 septembre 2021. Il s'agit, en tout, de 60% du total des personnes ayant reçu la première dose du vaccin (214.874 personnes).
Dans le détail, 61.003 élèves ont reçu hier, lundi 20 septembre 2021, une dose du vaccin développé par le laboratoire Pfizer-BioNTech (soit 50,69% des doses administrées), alors que 59.326 (49,31%) ont reçu une dose du vaccin développé par le laboratoire Sinopharm.
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Avec 1.412.854 doses administrées au 20 septembre, le Maroc a vacciné 47,09% des 12-17 ans ciblés par sa campagne de vaccination dédiée aux adolescents scolarisés.
Pour mener à bien cette première étape de la vaccination des 12-17 ans et garantir des conditions sûres pour le démarrage de l’année scolaire, 700 centres ont été mis en place au niveau des établissements scolaires relevant de différentes régions du Royaume. Plus d’un millier de médecins, la moitié appartenant au ministère de la Santé et le reste étant des spécialistes de la santé scolaire, ont été mobilisés.
Comme pour la vaccination des adultes, celle des adolescents est volontaire mais également soumise à l’accord des parents et tuteurs des enfants scolarisés, qui sont appelés à choisir entre les deux vaccins proposés par le ministère de la Santé, à savoir Sinopharm et Pfizer, dont l’expérience à l’international a démontré leur efficacité auprès de cette tranche d’âge.
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A hier, 55,2% des 12-17 ans scolarisés ont reçu une première dose du vaccin de Pfizer, tandis que 44,8% des adolescents se sont vus administrer celui de Sinopharm.
A titre de rappel, cette opération permettra de protéger la santé des 12-17 ans, en diminuant les risques d'infections sévères, d'hospitalisation, d'admission en soins intensifs et de mortalité en raison du Sars-CoV-2.
Elle permettra également de diminuer le risque de complications respiratoires, ainsi que le risque de symptômes et de séquelles prolongés dans le cadre d'un Covid long.