Covid-19 au Maroc: 148 nouvelles contaminations en 24 heures, 1 décès et 895 cas actifs

Des tests rapides de diagnostic du Covid-19.

Des tests rapides de diagnostic du Covid-19. . Freepik

Un décès, 148 nouveaux cas de contamination et 130 guérisons ont été confirmés dans le Royaume, les 13 et 14 décembre 2022. Les cas encore actifs s'élèvent à 895, alors que plus de 6,8 millions de personnes ont reçu la troisième dose. Le suivi de la pandémie, en chiffres.

Le 14/12/2022 à 14h29

Nouveaux cas de contamination, rémissions, nombre de dépistages effectués, vaccinations, etc. Pour en savoir plus sur l'évolution du coronavirus au Maroc, cliquez sur ce lien: https://covid.le360.ma.

Au Maghreb, l'Algérie ne communique pas le nombre de tests de dépistage, ce qui laisse penser que le nombre de contaminations est bien supérieur aux chiffres officiels. Le dernier bilan arrêté fait état de 2 cas de contamination, alors qu’aucun décès n’a été déploré. Le pays totalise 271.149 cas de contamination, dont 6.881 décès et 182.600 guérisons.

En Tunisie, 11 nouveaux cas de contamination ont été enregistrés, selon le dernier bilan disponible qui ne souligne aucun décès. Le pays totalise 1.147.282 cas de contamination, dont 29.272 décès et 1.134.050 guérisons depuis mars 2020.

En Mauritanie 3 nouveaux cas ont été enregistrés, selon le dernier bilan disponible. Le pays comptabilise 63.425 cas de contamination au Covid-19, dont 997 décès.

L'épidémie de Covid-19 explose en Chine, mais son ampleur est désormais «impossible» à déterminer, a concédé mercredi le ministère de la Santé, les tests n'étant plus obligatoires depuis l'assouplissement soudain des restrictions sanitaires.

Pékin et ses 22 millions d'habitants sont particulièrement touchés par cette vague de contaminations, totalement inédite dans la ville depuis les débuts de la pandémie et qui s'est propagée à une vitesse fulgurante ces derniers jours.

La vice-Première ministre Sun Chunlan a déclaré que les infections «augmentaient rapidement» dans la capitale. De nombreux Pékinois affirment sur les réseaux sociaux être malades et certaines entreprises ont fait état de 90% de leur personnel indisposé.

Ces contaminations massives à Pékin sont un choc pour nombre de Chinois, car seule une infime minorité des 1,4 milliard d'habitants du pays avaient été malades du Covid-19 depuis le début de la pandémie.

La semaine dernière, la Chine a assoupli de façon drastique ses restrictions sanitaires contre la maladie, lesquelles entendaient limiter au maximum les contaminations et les décès.

Les autorités ont notamment décrété la fin du placement automatique en centre de quarantaine pour les personnes testées positives et l'arrêt des campagnes de dépistage massives via des tests PCR - qui étaient quasi-obligatoires.

Conséquence: le nombre de personnes qui prennent l'initiative d'aller effectuer un test PCR a fortement diminué. Logiquement, le nombre de cas détectés plonge, donnant la fausse impression d'une amélioration de la situation.

Autotests et vaccinsLe ministère de la Santé a ainsi confirmé que les statistiques officielles ne reflétaient plus la réalité. «La plupart des gens porteurs du virus mais asymptomatiques ne font plus de tests PCR, il est donc impossible d'avoir une idée précise du véritable nombre de personnes infectées», a-t-il indiqué.

L'écrasante majorité des Chinois font désormais des autotests chez eux, passant sous les radars des autorités sanitaires. A rebours total de la stratégie zéro Covid qu'il a longtemps défendue coûte que coûte, le gouvernement semble aujourd'hui déterminé à poursuivre la réouverture du pays.

Mais cette vague épidémique, appelée à s'étendre à d'autres endroits du pays, pourrait être durement ressentie par le système hospitalier, notamment dans les zones moins favorisées du pays.

L'autre inquiétude concerne les personnes âgées, dont des millions, par choix personnel ou manque d'accès à un médecin, sont peu vaccinées. Parmi les plus de 80 ans, seuls 66,4% ont ainsi un schéma vaccinal complet (trois doses), ont indiqué mercredi les autorités sanitaires.

Elles ont également annoncé que certains groupes à risque, notamment les plus de 60 ans, peuvent désormais se faire administrer une quatrième dose. Si restaurants, cinémas, centres commerciaux ou encore parcs ont rouvert progressivement ces derniers jours à Pékin, les rues restent paradoxalement peu fréquentées malgré la levée de la grande majorité des restrictions.

«Pas très inquiet»Beaucoup d'habitants malades préfèrent rester chez eux se soigner, d'autres ont peur d'être contaminés ou d'attraper froid en sortant par -5°C et certains commerces ont dû refermer car trop d'employés étaient malades.

«On a une liberté de mouvement désormais», se félicite auprès de l'AFP un octogénaire qui se dit «pas très inquiet» du variant Omicron. «Mais il ne faut pas trop assouplir et donner trop de liberté tout de suite. Parce que si tu meurs, où est la liberté, pas vrai?»

Plusieurs établissements de la capitale, comme les restaurants, continuent ainsi d'exiger un test PCR négatif datant de moins de 48 heures.

Devant un hôpital de Pékin, une cinquantaine de patients fiévreux patientaient mercredi pour voir un médecin.

«Je suis venue accompagner une personne âgée de ma famille. Il a de la fièvre depuis presque 10 jours, donc on vient faire quelques examens», explique à l'AFP une quinquagénaire.

«Les gens ne viennent ici» qu'en cas de «symptômes importants», sinon ils se soignent à la maison, souligne-t-elle. Certains habitants ont constitué ces derniers jours des réserves excessives d'autotests et de médicaments anti-rhume ou anti-fièvre qui ont vidé les stocks des pharmacies.

Le moteur de recherche Baidu a indiqué que les recherches avec le mot «Ibuprofène», un médicament contre la fièvre et l'état grippal qui est désormais sur toutes les lèvres en Chine, avaient augmenté de 430% en une semaine.

La pandémie a fait officiellement au moins 6.662.472 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi. Les Etats-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès (1.110.561), devant le Brésil (691.174), l'Inde (530.658) et la Russie (392.775).

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est officiellement établi.

Par Majda Benthami
Le 14/12/2022 à 14h29