Non, il n’y aura pas de coupures d’eau entre 23 heures et 8 heures du matin à Casablanca. Ce démenti de Nabila Rmili, maire de Casablanca, fait suite à des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux.
Dans un communiqué diffusé lundi 25 juillet dans la soirée, le conseil de la ville de Casablanca souligne que «les informations selon lesquelles une réunion a eu lieu lundi 25 juillet sur les mesures à entreprendre pour faire face au stress hydrique, notamment la question de la coupure de l’eau potable et le gel des activités de certains métiers qui dépendent essentiellement de l’eau sont fausses et dénuées de tout fondement».
Lire aussi : Stress hydrique: l’inquiétude grandit, Laftit ordonne l'application de restrictions d'eau
Tout en démentant ces informations, le conseil de la ville de Casablanca rappelle que face à la situation hydrique critique caractérisée par des taux de remplissage des barrages très faibles de la majorité des bassins hydrauliques du Maroc, «il est impératif de lutter contre le gaspillage de l’eau, et de s'abstenir de toute forme de gaspillage afin de préserver les ressources hydriques et d'assurer une distribution équitable de cette denrée vitale».
Sur Twitter, Nabila Rmili a également souligné que les services de la ville de Casablanca travaillaient depuis plus de 3 mois avec la wilaya de Casablanca, la Lydec, le bassin hydraulique et les services extérieurs pour mettre en place une stratégie d’utilisation rationnelle des ressources en eau qui sera bientôt rendue publique.
Pour rappel, le ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit, a adressé une circulaire aux walis et gouverneurs afin de mettre en œuvre les actions nécessaires à une gestion rationnelle de l'eau, appelant les responsables à réunir d'urgence les commissions préfectorales et provinciales instituées par l'article 89 de la loi 36-15 relative à l'eau, en vue de mettre en œuvre les actions nécessaires à une gestion rationnelle des ressources en eau et garantir l'approvisionnement en eau potable de la population.
Laftit a, dans sa correspondance, demandé aux walis et gouverneurs de mettre en œuvre les actions nécessaires à une gestion rationnelle des ressources en eau et garantir l’approvisionnement de la population en eau potable.
Ces actions consistent particulièrement en l'application de restrictions sur les débits d'eau distribués aux usagers, l'interdiction de l'arrosage des espaces verts et des golfs à partir des eaux conventionnelles, l’interdiction du lavage des voies et places publiques avec de l'eau potable, l’interdiction des prélèvements illicites dans les forages, les puits, les sources, les cours d'eau et les canaux de transport d'eau. Egalement, le remplissage des piscines publiques et privées ne devra se faire qu'une seule fois par an et celles-ci doivent être équipées d'un système de recyclage. Enfin, l'usage de l'eau potable pour le lavage des véhicules et engins est également interdit.