Consommation: la flambée des prix atteint le poulet et les viandes rouges

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Revue de presseKiosque360. Après les dernières hausses des prix des fruits et légumes, les consommateurs doivent désormais affronter une forte flambée des prix du poulet et des viandes rouges.

Le 22/11/2018 à 19h36

Décidément, les Marocains ne savent plus à quel saint se vouer. Après une forte hausse des prix des fruits et légumes, provoquée par une grève des transporteurs, ils doivent à présent faire face à une hausse des prix du poulet et des viandes rouges.

Dans son édition du vendredi 23 novembre, Al Massae rapporte que la branche régionale de Fès-Meknès du Centre marocain des droits de l’Homme a récemment relevé une forte hausse des prix de ces produits. Le poulet a, par exemple, atteint 23 dirhams le kilo, tandis que la viande rouge a atteint les 80 dirhams le kilo.

La même source dénonce, dans un communiqué dont se fait écho le journal, la multiplication des intermédiaires dans les circuits de vente de ces deux produits, ce qui se répercute directement sur les prix de vente supportés au final par le consommateur. De même, des craintes sont émises quant au fait que ces hausses excessives des prix de vente encouragent l’abattage clandestin, en l’absence de dispositifs efficaces de contrôle. Le gouvernement a donc été appelé à réagir à cette situation qui, au final, nuit gravement au pouvoir d’achat des consommateurs et pourrait les pousser à consommer des produits qui ne répondent pas aux normes d'hygiène.

Dans son édition du même jour, Al Massae explique que les dernières données de l’Indice des prix à la consommation font globalement état d’une hausse de 1,1% des prix durant le mois d’octobre dernier, tous produits de consommation confondus. Cette hausse, ajoute la même source, est en grande partie imputable aux produits non-alimentaires qui se sont renchéris en moyenne de 2%.

Au niveau régional, c’est à Safi, Settat et Guelmim que l’on enregistre les plus fortes hausses de l’indice des prix à la consommation, tandis que les régions d’Al Hoceima, Agadir ou encore Fès, ont connu une baisse durant le mois d’octobre.

Pour rappel, lors des dernières fortes hausses des prix des fruits et légumes, des députés de l’opposition n’ont pas hésité à saisir le gouvernement lors des séances des questions orales tenues au Parlement. Mais l’Exécutif n’est pas parvenu à présenter des explications rassurantes.

Par Fayza Senhaji
Le 22/11/2018 à 19h36